Marcel en peinture

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Depuis ses tout premiers succès de chanteur de rue dans les années 1870 jusqu’à son interprétation du Rhin allemand de Musset au cabaret le Carillon[1] sous les bombardement des gotha[2] en 1914, en passant par la reconnaissance de ses pairs comme « Doyen des Chansonniers », le succès populaire de Marcel Legay ne s’est jamais démenti. J’en veux pour preuve la liste de quelques uns des succès qui ont jalonné sa carrière parmi ses quelques cinq cents chansons composées par le maître :

  • 1876 : La Chanson du semeur (Jean-Baptiste Clément, Marcel Legay)
  • 1878 : L’Heure du Rendez-Vous, (Marcel Legay, Marcel Legay
  • 1883 : Les Traîne-misère (Jean-Baptiste Clément, Marcel Legay)
  • 1892 : Et voilà pourquoi Madeleine (Léon Durocher, Marcel Legay)
  • 1892 : Le Bleu des Bleuets (Edmont Haraucourt, Marcel Legay)
  • 1895 : Tu t’en iras les pieds devant (Maurice Boukay, Marcel Legay)
  • 1899 : Sans rien Dire (Claude Moselle, Marcel Legay
  • 1904 : Ecoute, ô mon cœur (Marcel Legay, Marcel Legay)
  • 1905 : Va danser (Gaston Couté, Marcel Legay.

Pour les chanteurs des cabarets artistiques, les « médias » de l’époque consistaient alors essentiellement en la vente de petits formats[3], la diffusion de revues musicales[4] et l’édition d’ouvrages artistiques mêlant poésies, musiques et illustrations. Comme nombre de ses collègues chansonniers à la fois compositeur et interprète, Marcel Legay a donc été peint, dessiné, croqué, caricaturé et photographié. J’ai regroupé dans le document Galerie Marcel Legay une bonne partie de ces représentations de l’artiste en y ajoutant quelques documents issus du fonds familial. Bien sûr, si vous êtes en possession d’illustrations représentant l’artiste, vous êtes invité à participer à l’amélioration de ce document en m’envoyant votre contribution à ce blog.


[1] Article paru dans le « Beffroi d’Arras», N°43, le jeudi 1er avril 1920
[2] Gotha : type d’avion allemand de grande envergure, employé dans les bombardements de nuit pendant la Grand Guerre (Larousse du XXe siècle, 1930)
[3] On appelait couramment « petits-formats » les partitions 4-pages à format réduit (17,5 x 27 cm) qui donnaient les paroles et la mélodie des chansons populaires. La couverture du petit-format illustrait la chanson elle-même ou représentait l’interprète
[4] Au-delà des revues indépendantes, de nombreux cabarets éditaient alors, plus ou moins régulièrement, une revue, bien souvent éponyme.