Trouvailles

Sur cette page, des histoires, des anecdotes, des évènements, des articles, etc. liés, de près ou de loin, à Marcel Legay. Ces trouvailles seront publiées sans classement spécifique, au rythme de mes découvertes sur la Toile et dans les archives du Fonds Marcel Legay (et notamment la Mystérieuse Malle angevine).
Pour chaque « trouvaille », cliquez sur les liens de couleur bleue pour ouvrir les fichiers PDF et/ou JPG correspondants.

[Rédigé le 24 avril 2021].
L’Ami Viot ou le mystère du portrait-frontispice de Marcel Legay sur l’album Toute La Gamme
Intrigué par la mise en vente sur internet de plusieurs documents musicaux de Marcel Legay portant des autographes dédiés à un nommé Émile Viot et d’autres membres de sa famille, j’ai effectué des recherches sur la toile.
J’ai ainsi pu identifier clairement les dédicataires de ces autographes, trouver l’auteur de la superbe photo-portrait de Marcel Legay  découverte en 2008 et mieux comprendre l’origine du portrait-frontispice de Marcel Legay sur l’album Toute La Gamme.
J’ai résumé le fruit de ces recherches dans la présentation que vous pourrez lire en cliquant sur le lien ci-dessous :
L’ami Viot
Photo-portrait de Marcel Legay : cliquer sur la septième photo du diaporama.

[Rédigé le 11 mars 2021].
L’humoriste, le barde et le chansonnier — Joë Bridge, Pierre Surgères et Marcel Legay
En octobre 2020, Jean Barrez a organisé, à Paris, une présentation vidéo-reportage consacrée au dessinateur-humoriste Joë Bridge (1886-1967), son père. Il m’y avait gentiment invité mais le Covid en a décidé autrement.
Le 8 février dernier, Jean Barrez m’a envoyé deux documents relatifs à une soirée — « Trente belles chansons de France » —, organisée, en 1928, par Joë Bridge. Au cours de cette soirée, le chanteur Pierre Surgères avait chanté deux chansons de Marcel Legay. Chansons d’autant plus intéressantes qu’elles n’ont que très rarement été interprétées par d’autres chanteurs que le Maître Legay. Je l’en remercie de tout coeur.
Ces documents m’ont donné l’envie d’en connaître un peu plus sur les liens existants entre ces trois artistes. J’ai résumé le fruit de mes recherches dans la présentation que vous pourrez lire en cliquant sur le lien ci-dessous :
Joé Bridge, Pierre Surgères et Marcel Legay

[Rédigé le 1er décembre 2020].
En 1895, Marcel Legay fait la « Une » d’un grand journal littéraire illustré parisien
Entre le 17 mars 1895 et le 9 juin 1896, le quotidien parisien « La Lanterne » et son additif littéraire  « Le Supplément », publieront une trentaine d’articles dans une rubrique intitulée « La Chanson à Montmartre ». Chaque article est consacré à un chansonnier donné. Le 19ème article de la rubrique est dédié à Marcel Legay. 
En 1895, le compositeur-chansonnier est déjà renommé pour ces deux fameux albums de chansons illustrés : Toute la Gamme (1886) et Les Rondes du Valet de Carreau (1887). Il a fait parler de lui dans toute la presse à l’occasion de l’expérience artistique originale et unique de La Prose en musique (1889). Le grand public le connaît à travers ses petits-formats : L’Heure du Rendez-vous (1878), La chanson du semeur (1880), Au Moulin de la Galette (1883), Le bleu des bleuets (1892), Mes Moutons (1892), etc.
A ma connaissance « La Chanson de la Terre » (Edmond Teulet, Marcel Legay), dont la partition manuscrite simplifiée  est donnée dans cet article n’a jamais été publiée par un éditeur de musique. Il est à noter qu’il existe une autre chanson de Marcel Legay intitulée également « La Chanson de la Terre » et dont le texte a été écrit par Maurice Boukay. Cette dernière fait partie de la série « Chansons du Peuple » [Série 3, N° 5] et a été publiée chez Enoch en 1907.
Les liens :
La « Une » du « Supplément littéraire » de « La Lanterne »
Le Supplément de « La Lanterne », 3 septembre 1895″, article d’Edmond Teulet

[Rédigé le 20 novembre 2020].
En 1909, Marcel Legay fait la « Une » d’un grand quotidien régional
En 1909, le compositeur-chansonnier a déjà fait l’objet de plusieurs magazines musicaux avec sa photographie ou son portrait en page couverture : Les Hommes d’Aujourd’hui, Gil Blas Illustré, La Musique pour Tous, L’Album Musical, La Bonne Chanson, etc. A ma connaissance, avec l’article du « Grand Echo du Nord et du Pas-de-Calais » présenté ici, c’est la première fois qu’il apparaît sur plusieurs colonnes à la Une d’un grand quotidien régional.
La « Une » du Grand Echo du Nord et de Pas-de-Calais
Le Grand Echo du Nord et du Pas-de-Calais, 8 avril 1909, article de Léon Bocquet

[Rédigé le 18 août 2020].
L’affiche de la tournée « Montmartre en ballade »
Le 1er janvier 1902, Yvette Guilbert – la diseuse fin-de-siècle – quitte Paris avec une troupe d’une trentaine d’artistes pour diffuser l’esprit de la Butte à travers les capitales européennes. Ce sera la tournée « Montmartre en ballade ». Cette troupe comprend plusieurs chansonniers montmartrois (Legay, Montoya, Fragerolle, …) et comédiens parisiens (Mevisto, Séverin-Mars, Irma Perrot, …). La tournée s’étendra sur trois mois, se produisant à Cologne, Munich, Vienne, Prague et Berlin.
Dans ses mémoires, publiées 25 ans plus tard, Yvette Guilbert aura la dent dure sur le bilan de cette tournée et les prestations de ses collègues. Mais prenons ça avec des pincettes : c’est un peu la marque de fabrique « littéraire » de notre diva que de sortir quelques « vacheries » sur ses « amis » artistes. Sans avoir soulevé un enthousiasme délirant, il semblerait que la troupe ait recueilli un certain succès auprès des intelligentsia germaniques locales qui, connaissant plus ou moins la langue française, voulaient respirer un petit air de Montmartre.
A l’occasion de cette tournée, Léandre a fait une superbe affiche qui regroupe certains de ses portraits-charges. La présentation ci-dessous raconte, en une trentaine de « diapos », l’histoire de la tournée à travers les personnages de l’affiche.
Si vous arrivez à identifier les personnes de l’affiche que je n’ai pas réussi à reconnaître, n’hésitez pas à me le faire savoir (yveslucienbertrand@gmail.com).
L’affiche « Montmartre en ballade » de Léandre, Musée Carnavalet
La tournée « Montmartre en ballade » d’Yvette Guilbert

[Rédigé le 10 mai 2019].
Marcel et les « Mimi Pinson »
Le Conservatoire Populaire Mimi Pinson est une expérience extraordinaire d’éducation populaire. Créé en 1903 par le compositeur Gustave Charpentier, auteur de l’opéra à succès « Louise », ce conservatoire populaire fonctionnera jusqu’à l’avènement de la deuxième guerre mondiale.
En ce début de XXe siècle où les idées humanistes fleurissent, l’idée de Charpentier est de donner aux jeunes ouvrières (essentiellement les midinettes parisiennes et les cousettes des ateliers du textile et de la mode) accès à une culture artistique dont seules les jeunes filles issues de la bourgeoisie pouvaient jusqu’alors profiter. L’objectif primordial  de Gustave Charpentier était de défendre un droit à la beauté pour tous.
Vous avez dit culture populaire ? Vous avez dit Bonne Chanson ? Vous avez dit engagement pour une bonne cause ? Marcel Legay, ami de Gustave Charpentier, ne pouvait qu’applaudir des deux mains et s’engager pleinement dans cette aventure comme professeur de chansons lyriques et populaires. Et c’est ce qu’il fera, douze années durant, jusqu’à sa mort, enseignant l’art de chanter à ses « Mimi Pinson », participant à plus d’une vingtaine de concerts et tournées avec elles et animant le tout de sa bonne humeur contagieuse.
Marcel et les « Mimi »

[Rédigé le 2 mai 2019 – Complété et corrigé le 29 mai (en rouge)].
« Sur un portrait de Marcel Legay », par Paul Romilly
Jean-Marie Corbet est un spécialiste de l’œuvre de Paul Romilly. Il organise des conférences, des expositions et des concerts autour de son œuvre. Il m’a envoyé, en 2016, la poésie de Paul Romilly intitulée « Sur un portrait de Marcel Legay » (cf. lien ci-après) en précisant : « Ce poème figure page 140 dans le recueil Muse et Musette de Paul Romilly paru en 1899. A quel portrait de Legay, Paul Romilly fait-il référence ? Il ne le précise pas. Celui-ci, par Steinlen, correspond plutôt bien au poème, mais ce n’est qu’une hypothèse. Qu’en pensez-vous ? »
Ma réponse est que vous avez tout à fait raison.
Et bien, non ! Je me trompe. Alain Renault, lecteur attentif du site, s’il en est, pense que le tableau auquel le poème de Romilly fait référence est le « Portrait de Marcel Legay en Cyrano » peint par Manuel Gonzalez Mendez. Pour étayer cette thèse, il souligne trois éléments : (i) le poème est dédié à Mendez, (ii) le deuxième vers fait référence à la main tenant « la cape drapée », cape drapée qui ne figure que sur le portrait par Mendez et (iii) la mention à la chanson « Tu t’en iras les pieds devant », de Maurice Boukay et Marcel Legay, assez  insolite ici, figure à la fois sur le tableau et dans le poème.
C’est imparable : Alain Renault a raison.
Pour illustrer cette correspondance entre la poésie « Sur un portrait de Marcel Legay » de Paul Romilly et le « Portrait de Marcel Legay en Cyrano » par Manuel Gonzalez Mendez,  cliquez sur le lien ci-dessous.
Sur un portrait de Marcel Legay

[Rédigé le 23 mai 2017].
« IL »
Encore un des trésors de la Malle angevine ! On est en 1900, le 14 avril l’Exposition Universelle va être inaugurée par le président Emile Loubet. Dans un style journalistique un rien ampoulé, typique de la presse littéraire de la Belle Epoque, l’échotier Antoine Lugnier livre dans la Revue  « Tout Lyon » sa vision de la célébrité de Marcel Legay. Ce dernier est alors au sommet de son art de compositeur-chanteur bien que deux de ses chansons les plus célèbres restent encore à écrire : Ecoute, ô mon cœur (1904) et Va danser (1905). 
Un article d’Antonin Lugnier

[Rédigé le 24 décembre 2016].
Jules Lafforgue « fan » de Marcel Legay 
Dans la revue bimensuelle L’Avenir Artistique du 1er mai 1897, Jules Lafforgue nous livre une vision éblouie de Marcel Legay interprétant Tu t’en iras les pieds devant, chanson issue du recueil « Chansons Rouges » du tandem Boukay-Legay. Ne connaissant cette chanson qu’à travers ses versions enregistrées (Simone Bartel, Georges Brassens, Jacques Palliès), on a du mal, de nos jours, à imaginer ce que pouvait être cette interprétation terrifiante de Marcel Legay qui scotchait littéralement toute l’assistance. Jules Lafforgue n’est pas le seul à rapporter ces séances d’anthologie. Le chansonnier Théodore Botrel écrit : « … dans cette dernière [Tu t’en iras les pieds devant], il était tragiquement beau et nul ne pouvait entendre claironner sa grande voix sans frissonner d’épouvante, comme si elle eût été une avant-courrière de la trompette du jugement dernier, Tu t’en iras les pieds devant ! Brr ! »
Un article de Jules Lafforgue

[Rédigé le 14 décembre 2016].
Les becs-salés
On boit bien à Montmartre en 1883, et notamment chez les « Becs-Salés » ! Bon, ce n’est pas vraiment un scoop que publie là le quotidien Gil Blas du 23 juin 1883, mais ça nous permet tout de même de faire connaissance avec La Chanson des Becs-Salés du tandem Gérault-Richard/Legay que Tonton Marcel beuglera dans les rues de Saint-Cloud. Et de voir au passage le p’tit père Hugo servir du champagne à la joyeuse troupe…
Les becs-salés

[Rédigé le 31 juillet 2016].
La Chanson de Rousseau
La savoureuse histoire de La Chanson de Rousseau ou comment, dans le Montmartre du début des années 1900, un chansonnier chauve-chevelu, avec la complicité d’un ami vrai faux-chinois, essaie d’extorquer de quoi boire un coup à un cabaretier philosophe-poète sous les yeux — et le crayon — d’un improbable caricaturiste-comédien futur acteur de pièces à scandale, le tout sur fond de chiromancie.
La Chanson de Rousseau

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