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Décembre 2021
♦ [Rédigé le 4 décembre].
• Printemps 2022 : Très bientôt, en mai, au Musée Toulouse-Lautrec d’Albi
Conférence donnée par Yves Bertrand
« Les chansonniers des cabarets artistiques à l’époque de Toulouse-Lautrec »
Discipline : musicologie
Jeudi 19 mai 2021, 18h30
Auditorium, Musée Toulouse-Lautrec, Palis de la Berbie, Place Sainte-Cécile, Albi
Présentation avec illustration musicale (Enregistrements de chansons de Bruant, Guibert, Delmet, Botrel, Legay).
À la fin du XIXe, en réaction à la chanson de café-concert jugée abêtissante se développe un mouvement de défense de la « Bonne Chanson » qui se matérialisera par l’avènement des cabarets artistiques. Né sur la Butte Montmartre, ce concept nouveau de textes poétiques avec mise en musique dédiée donnera naissance à un mouvement – la chanson de cabaret – qui se prolongera au XXe siècle avec la chanson réaliste, les cabarets de Saint-Germain et culminera avec nos grands auteurs-compositeurs francophones.
Tout commence, en 1881, avec le Chat Noir du bonimenteur Rodolphe Salis et de l’hydropathe Émile Goudeau…
Juin 2021
Novembre 2021
♦ [Rédigé le 12 novembre].
• L’album « Marcel Legay, le premier chansonnier de Montmartre » sur la toile
Depuis sa parution en juin 2020, le double album CD
« Marcel Legay, le premier chansonnier de Montmartre », EPM 987059 [Info Album]
a été signalé et commenté à deux reprises sur la toile :
1 / Sur le site Nos enchanteurs, avec :
« L’article de Michel Kemper, le 29 juin 2020 »
Vous parler de Legay (de son vrai nom Arthur Jacques Joseph Legay) c’est comme exhumer d’un vieux coffre un passé oublié, définitivement révolu. D’autant plus que cet homme, illustre chansonnier – le premier de Montmartre –, n’a jamais gravé sa voix dans la cire. Ni sa tête d’ailleurs : pas pour lui le musée Grévin.
Né en 1851, mort en 1915, il a pour lui quarante ans de carrière, à peu près neuf cent chansons, trois cent petits et grands formats, cinquante cabarets fréquentés dont cinq directions de cabarets, deux cent enregistrements de ses chansons par d’autres que lui. Et l’oubli, même dans la plupart des doctes anthologies et dictionnaires de la chanson.
Ce contemporain de Gaston Couté, Jules Jouy, Charles Cros, Alphonse Allais, Jules Laforgue, Jean Richepin, Jean-Baptiste Clément, etc. est pourtant pièce prépondérante dans l’histoire de la chanson, dans celle des cabarets aussi, « cabarets artistiques » comme on disait alors. Extrait de presse de l’époque, lui-même extrait du livret de ce double disque : « Le dieu, le Jupiter tonnant – mais jamais détonnant – du lieu, était alors, sans conteste, Marcel Legay. Toujours revêtu, ou plutôt drapé dans une longue et large redingote romantique, riant, buvant, palabrant, chantant, oncques ne se vit semblable boute-en-train. Il n’avait plus un poil sur le crâne depuis belle lurette, mais il laissait tomber jusqu’au niveau de ses épaules la couronne de ses cheveux annelés ; si bien que, lorsque son grand gibus à bords plats cachait sa calvitie, c’était Absalon ; mais nu-tête, il n’était plus que « le chauve chevelu », ainsi qu’on l’avait surnommé. Doué d’une voix splendide qu’il maniait avec art […] il était tragiquement beau et nul ne pouvait entendre claironner sa grande voix sans frissonner d’épouvante, comme si elle eût été une avant-courrière de la trompette du Jugement dernier ».
Un homme généreux, un chanteur qui a du coffre (qui d’ailleurs a barytonné un temps à l’opéra), ce compositeur-interprète, parolier mais pas toujours, laisse, malgré notre ignorance, une empreinte considérable dans son art. Ce coffret de deux disques, quarante-cinq titres, répare un fâcheux oubli dans la discothèque des amoureux et historiens de la chanson. On connaissait certains titres, répartis ici et là dans l’œuvre de tel ou tel artiste (comme ce Va danser, paroles Gaston Couté et musique de Marcel Legay [à ce jour, nous ne l’avions attribué par ignorance qu’au poète-anarchiste beauceron], ici interprété quatre fois : par Edith Piaf, Jacques Douai, Yvonne Darle et Monique Morelli) : en voici un florilège, gros bouquet dont chaque fleur est choisie avec grand soin.
On redécouvre ça comme si, au hasard d’un déménagement ou d’un vide-grenier, on tombait sur l’héritage d’un lointain aïeux, tout juste si on n’entend pas les craquements des 78 tours qui surajoutent à la patine de la platine. Comme un album photo, photos jaunies il convient, journal de bord d’une époque, celle de l’entre deux (entre la guerre de 70 et celle de 14-18). Notre intérêt, plus de cent ans après, ne réside pas dans la chanson de charme, celle bucolique où « …les pinsons font leur nid dans les buissons ». Mais bien dans la chronique de ces temps-là, agités comme on sait : le boulangisme, anarchisme, scandales financiers, affaire Dreyfus, Deuxième Internationale, montée de syndicalisme, accents belliqueux qui grondent ici et là…
D’un temps révolu, n’empêche que nombre de ses productions (parmi celles qui nous sont ici proposées) ont en elles des accents modernes, de luttes jamais achevées, de constances. Car Legay n’est pas chansonnier à taire ses idées. Socialiste tendance libertaire, ses chansons ont un côté social très marqué. Et lui-même ne dédaignera pas à faire dont de son art à foule de causes culturelles, humanitaires, laïques et républicaines.
On doit cet utile coffret à la judicieuse association des « Amis de Marcel Legay » et d’EPM. Ça n’entrera certes pas dans le top des ventes du moment mais pourrait intéresser qui veut aller plus loin dans la re-connaissance de la chanson.
Michel Kemper
29 juin 2020.
2 / Sur le site musicologie, avec :
« L’article d’Alain Lambert, 29 avril 2021 »
À noter chez EPM, qui publie beaucoup sur la chanson française d’aujourd’hui et d’hier, mais pas seulement, le double cédé paru en 2020, consacré à Marcel Legay, le premier chansonnier de Montmartre qui autour de 1900 mit en musique ses textes et ceux de Jean Baptiste Clément, Jean Richepin, Gaston Couté, Claude Moselle, Maurice Boukay entre autres, ici chantés par ses différents créateurs et interprètes, Édith Piaf, Cora Vaucaire, Monique Morelli, Damia, Jacques Douai, Henry Weber, Émile Combes… avec un riche livret qui raconte toute cette histoire.
Il fut l’un des précurseurs de Montmartre. Il y chantait ses chansons dans la rue en s’accompagnant à l’harmonium, bien avant que le premier cabaret s’installât sur la Butte, et vendait ses œuvres 0,10 F à un public d’ouvriers. Il fut de la première équipe du Chat-Noir, puis partit fonder son cabaret, la Franche Lippée, et se partagea entre Montmartre et le Quartier latin. Legay, qui avait fait de bonnes études musicales au conservatoire de Lille, a mis en musique de nombreux poèmes de ses contemporains, en particulier les Chansons rouges, de Maurice Boukay. Son chef-d’œuvre reste Écoute ô mon cœur, dont il a composé paroles et musique.
Voir le détail des titres et des interprètes sur le site de l’éditeur.
Voir le détail des titres et des interprètes sur le site de l’éditeur.
Alain Lambert
29 avril 2021
♦ [Rédigé le 11novembre].
• Une nouvelle vidéo sur Youtube : Brassens chante « tu t’en iras les pieds devant »
Je viens de mettre en ligne une autre des vidéos projetées lors de la conférence à l’UTT (cf. ci-dessous le post du 18 août)
« Tu t’en iras les pieds devant » par Georges Brassens
Octobre 2021
♦ [Rédigé le 29 octobre].
• Un événement capital pour l’histoire de la chanson française
M. Enguerrand Dubroca – amateur et grand connaisseur de la mélodie française – vient de se lancer dans une entreprise vraiment extraordinaire (au sens étymologiquement précis du terme).
M. Dubroca est un ancien fiscaliste qui a quitté son métier, pour se consacrer à sa passion pour l’art lyrique, la chanson française et notamment l’œuvre du chansonnier Paul Delmet.
Rappelons que Paul Delmet, surnommé de façon caricaturale et un rien restrictive « le chanteur de ces dames », était un collègue et ami de Marcel Legay (avec qui on le retrouvera très souvent au programme des mêmes cabarets) et de Maurice Boukay (un de leurs auteurs attitrés).
M. Dubroca se propose de publier sur sa chaine Youtube,
• l’intégrale des 239 chansons de Paul Delmet !
• à raison de une par jour !
Rien de moins !
Une chanson par jour, c’est-à-dire, sa propre interprétation de la chanson avec accompagnement de piano, l’édition des paroles en sous-titres, une illustration d’époque et une notice informative !
La première chanson a été publiée le 26 octobre, jour anniversaire de la mort de Paul Delmet.
Les premières interprétations sont très prometteuses. M. Dubroca met en avant les caractéristiques du chant lyrique de l’époque : qualité du chant, diction parfaite, prononciation soignée. Sa voix et juste et belle. Pour ce qui est de la qualité des chansons, j’imagine qu’elle sera variable selon les jours, mais les toutes premières sont déjà fort intéressantes.
Je ne saurais que trop vous engager à suivre M. Enguerrand Dubroca sur sa chaîne YouTube
♦ [Rédigé le 27 octobre].
• Conférence à l’Université du Tiers Temps de Montpellier
La conférence à l’UTT a été très bien reçue par un public nombreux et intéressé.
Je viens de mettre en ligne une des vidéos projetées ce jour-là :
Le bleu des bleuets par Georges Brassens
♦ [Rédigé le 9 octobre].
• Conférence à l’Université du Tiers Temps de Montpellier
La conférence « Les cabarets artistiques de la Belle Epoque » (cf. ci-dessous le post du 18 août) est réservée aux étudiants de l’Université du Tiers Temps, mais je peux disposer de quelques invitations. Si vous êtes intéressé, contactez-moi sans tarder à travers ce site : Contact (pour ce faire, utilisez les champs de la section « Laisser un commentaire », en toute fin de page, car la partie « contact » est — je ne sais pourquoi — déficiente).
Pour vous donner une idée du contenu de la conférence, voici quelques unes des diapos de la présentation .
Août 2021
♦ [Rédigé le 18 août].
• Rentrée 2021 : Très bientôt, en octobre, à l’Université du Tiers Temps de Montpellier
Conférence donnée par Yves Bertrand
« Les cabarets artistiques de la Belle Epoque »
Discipline : musicologie
Mercredi 13 octobre 2021, 16 h
Université du Tiers Temps, Salle Pétrarque, Hôtel de Varennes, 2 Place Pétrarque, Montpellier
Présentation avec illustration musicale (Enregistrements de chansons de Bruant, Guibert, Delmet, Botrel, Legay).
À la fin du XIXe, en réaction à la chanson de café-concert jugée abêtissante se développe un mouvement de défense de la « Bonne Chanson » qui se matérialisera par l’avènement des cabarets artistiques. Né sur la Butte Montmartre, ce concept nouveau de textes poétiques avec mise en musique dédiée donnera naissance à un mouvement – la chanson de cabaret – qui se prolongera au XXe siècle avec la chanson réaliste, les cabarets de Saint-Germain et culminera avec nos grands auteurs-compositeurs francophones.
Tout commence, en 1881, avec le Chat Noir du bonimenteur Rodolphe Salis et de l’hydropathe Émile Goudeau…
Juin 2021
♦ [Rédigé le 7 juin].
• Présentation « Brassens chante Legay »
Présentation « Brassens chante Legay », vendredi 11 juin, 15 h, Salle Tabouriech, Théâtre de la Mer, Sète.
Voir l’affiche
Avril 2021
♦ [Rédigé le 30 Avril].
• Parution du livre « Le maharadjah et le chansonnier »
Un grand-oncle chansonnier, un arrière-grand-oncle maharadjah, dans le Paris de la fin du XIXe. L’histoire méritait d’être racontée. J’ai essayé de m’y atteler sous la forme d’un « roman historique » : tous les personnages ont existé, tous les évènements rapportés sont réels. Je vous en souhaite bonne lecture. Vous pouvez vous le procurer :
– soit chez « L’Harmattan » : L’Harmattan : Le maharadjah et le chansonnier
– soit sur le « site Marcel Legay » : Site Marcel Legay : Le maharadjah et le chansonnier
♦ [Rédigé le 03 Avril].
• Recherche la chanson « La Mère Jarrethout » désespéremment
Une lectrice du site vient de me signaler (cf. Commentaire) l’existence d’une chanson de Marcel Legay dont je n’ai jamais détecté la moindre trace au cours de mes recherches.
Le titre de cette chanson est cité au cours d’une émission radiophonique consacrée à la journaliste Séverine. Cette émission, forte intéressante au demeurant, a été diffusée sur France-Culture en 1955 :
France-Culture : hommage à Séverine
On y entend notamment la phrase suivante : « Marcel Legay lui [la journaliste Séverine] dédie une romance « La Mère Jarrethout » ». Un amateur du site, Monsieur Alain Renault, nous a permis d’orthographier correctement le nom de cette Marie-Julienne Jarrethout (1817-1905), héroïque cantinière des francs-tireurs de Paris-Châteaudun, qui s’illustra par son courage lors de la défense de Châteaudun pendant la guerre de 1870 et fut décorée de la Légion d’honneur.
A ma connaissance, Marcel Legay a dédié deux de ses chansons à la journaliste Séverine :
* En 1892, le Sonnet de Pierre Ronsard
Chanté par Marcel Legay aux Soirées Artistiques de l’Eldorado
⋅ Incipit : « Je vous envoye un bouquet que ma main… »
⋅ Dédicace : Marcel Legay à Séverine.
⋅ Petite anecdote : quand Pablo Picasso choisira un petit bout de partition à coller sur son tableau Guitar and Wine Glass, 1912 (The McNay Art Museum, San Antonio, Texas), il choisira le coin inférieur droit de la toute dernière page de la partition de ce Sonnet de Ronsard mis en musique par le tonton Marcel ! (cf. Marcel, Pablo, Pierre et les autres )
* En 1896, L’étoile rouge (Maurice Boukay, Marcel Legay)
⋅ Une « Chanson Rouge » sur les sans-abris, ceux qui dorment à la belle étoile
⋅ Incipit : « A la belle étoile ! Astre des poètes »
⋅ Dédicace de Boukay et Legay, sur leur livre « Chansons rouges » : A Madame Séverine
Sur la partition de cette même chanson, la dédicace est là adressée à François Trombert (le directeur du cabaret des Quat’z’Arts).
Si vous disposez d’informations sur une autre chanson de Marcel Legay dédiée à la journaliste Séverine, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur le site…
Mars 2021
♦ [Rédigé le 22 Mars].
• Le Moulin Rouge sur YouTube
Je viens de mettre en ligne, sur la chaîne YouTube « Les chansons de Marcel Legay », la chanson « Le Moulin Rouge », une des superbes « Chansons Rouges » de Maurice Boukay et Marcel Legay.
L’interprétation est de Claude Sylvain, extraite du téléfilm sur la vie et l’œuvre de Marcel Legay « De Béthune au Chat Noir », Dick Sanders, 1974. Pour des contraintes de durée du téléfilm, deux des couplets les plus « rouges » ont été caviardés. C’est bien dommage !
Le Moulin Rouge (Boukay, Legay) sur YouTube
La chanson a été créée par Yvette Guilbert à « La Scala » de Paris en 1894.
Partition « Le Moulin Rouge », Ondet, 1894
♦ [Rédigé le 12 Mars].
• Une nouvelle trouvaille : « L’humoriste, le barde et le chansonnier — Joë Bridge, Pierre Surgères et Marcel Legay »
Le compte-rendu de cette recherche est consultable sous l’onglet « trouvailles » du site :
Trouvaille du 11 mars 2021 : L’humoriste, le barde et le chansonnier — Joë Bridge, Pierre Surgères et Marcel Legay
♦ [Rédigé le 11 Mars].
• Le livre « Le maharadjah et le chansonnier »
La mise en sommeil, pendant sept longs mois, de l’onglet « Actualités » du présent site a inquiété certains amateurs de Marcel Legay. Qu’ils se rassurent : ce long silence était surtout dû à mon travail d’écriture pour finir la rédaction de l’ouvrage « Le maharadjah et le chansonnier » à paraître, très bientôt j’espère, dans la belle collections Cabaret de notre ami Christian Stalla, chez L’Harmattan.
Pour vous donner une idée du contenu de l’ouvrage en question, je vous délivre ici le texte de la quatrième de couverture que j’ai proposé à l’éditeur :
Depuis qu’il a assisté aux obsèques du maharadjah Eugène Courjon, prince de Chandernagor, le chansonnier Marcel Legay s’est mis en tête de découvrir le secret de sa vieille amie, Valentine Berthet, devenue depuis peu sa belle-mère… En quoi celle-ci est-elle liée à la famille du maharadjah ? Qui est le « père non-dénommé » de l’acte de naissance de son fils Ernest ? Entre deux engagements de cabaret, avec l’aide de son ami le chansonnier Yon-Lug et de son épouse Berthe, Marcel Legay mène son enquête dans le Paris bohème de la fin du XIXe siècle.
De la bataille de Bapaume en 1870, à la Butte Montmartre de 1896, sur fond de saga familiale dans le Bengale colonial des années 1880, cette histoire dont tous les personnages ont réellement existé, permettra finalement à l’auteur de découvrir le nom de son arrière-grand-père !
Août 2020
♦ [Rédigé le 19 Août].
• Affiche de la tournée « Montmartre en ballade »
La mise en ligne récente d’une version haute définition de la fameuse affiche de Léandre m’a donné l’idée de faire quelques recherches (Gallica, Retronews,…) sur l’histoire de cette tournée européenne. Le compte-rendu de cette étude est consultable sous l’onglet « trouvailles » du site : Trouvaille du 18 août 2020 : Montmartre en Ballade
Si, sur cette affiche, vous reconnaissez des artistes que j’ai mal ou pas identifié dans cette étude, n’hésitez pas à me le faire savoir directement sur le site ou par courriel à yveslucienbertrand@gmail.com.
Montmartre en ballade, affiche de Léandre, 1901, Musée Carnavalet
♦ [Rédigé le 16 Août].
•L’album « Marcel Legay » à la BNF
L’album 2CD EPM « Marcel Legay — Le premier chansonnier de Montmartre » est référencé à la BNF (Bibliothèque Nationale de France :
Notice BNF
On peut consulter le livret et écouter les plages dans la salle audiovisuelle P du site Tolbiac de la BNF.
Mieux ! on peut aussi l’acheter en ligne sur le site officiel Marcel Legay :
Album Marcel Legay
Juin 2020
♦ [Rédigé le 30 Juin].
•L’album 2CD EPM « Marcel Legay — Le premier chansonnier de Montmartre » est enfin paru
Pour plus d’infos : cliquez ici
♦ [Rédigé le 30 mars].
• Bilan 2019 [actuellement en construction]
Un an déjà ! Et je n’ai rien vu passer. En quelques liens, je propose un petit survol de l’année passée qui a été bien remplie.
Cabaret Connexion : Cab@Op
Le point culminant de 2019 a été sans conteste l’arrivée de nos ami.es américain.es à Montpellier :
Le Cabaret s’invite à l’Opéra … et vice versa :
avec une master classe « Cabaret vs Opéra » et deux concerts d’exception : l’un au Café-Cabaret « Trinque-Fougasse », l’autre à la Salle Molière de l’Opéra Comédie de Montpellier.
Création de l’association « Les Amis de Marcel Legay » : Association AML
Finalisation de l’Album 2CD « Marcel Legay – Le premier chansonnier de Montmartre » : Album 2CD EPM
Création des pages « Hors Marcel Legay » : Hors Marcel Legay
Mars 2019
♦ [Rédigé le 8 mars].
• Rattrapage des épisodes précédents
Ciel ! Près de huit mois que je n’ai pas écrit la moindre ligne sur L’Actualité du Tonton Marcel !
Chansons & Toiles, Les Octonnales, CPCC@Chicago2018, MaHiCha Nancy, album 2CD en gestation, préparation de la CPCC@France2019 à Montpellier, tout ça m’a pris du temps et de l’énergie. Mais bon, allez ! On y va !
All’opra ! All’opra !
Une petite revue chronologique rapide de ces divers points.
Août, septembre, octobre 2018 : vacances et préparation de ma conférence à Chicago.
6 septembre : participation au Chansons & Toiles de Christian Stalla, à Sète, avec présentation-chantée : « Le Cabaret Artistique de la Belle Époque ». Au programme, plusieurs chansons de Marcel Legay et Aristide Bruant :
• Et voilà pourquoi Madeleine (Durocher, Legay) : Christian Stalla
• L’heure du rendez-vous (Legay, Legay) : Jean-Pierre Courdier
• Va danser (Couté, Legay) : Martine Démaret
• Les traîne-misère (Clément, Legay) : Alain Aouat
• Le Moulin Rouge (Boukay, Legay) : Yves Bertrand
• Saint-Lazare (Bruant) : Yves Bertrand
• Rose blanche [Rue Saint-Vincent] (Bruant) : Jean-Pierre Courdier
• Belleville Ménilmontant (Bruant) : Yves Bertrand
• Les petits pavés (Delmet) : Christian Stalla
• La sérénade de la rue (Eugénie Buffet) : Alain Aouat
• La Femme libre (Boukay, Legay) : Tous les chanteurs, avec public
• Nini Peau d’Chien (Bruant) : Tous les chanteurs, avec public
6 octobre : participation aux Octonnales de la Chanson de Jean-Pierre Courdier, à Octon (Hérault). Une journée complète autour de la Chanson avec la participation de 18 chanteurs(teuses). Côté Legay, 6 chansons ont été interprétées :
• Va danser (Couté, Legay) : Yves Bertrand
• Les traîne-misère (Clément, Legay) : Alain Aouat
• L’heure du rendez-vous (Legay, Legay) : Jean-Pierre Courdier
• Le Moulin Rouge (Boukay, Legay) : Patrick Hannais
• La chanson de Fou (Boukay, Legay) : Jean-Pierre Leques
• Et voilà pourquoi Madeleine (Durocher, Legay) : Christian Stalla
15 – 28 octobre : juste avant la CPCC@Chicago2018, Françoise et moi nous octroyons une douzaine de jours pour jouer les touristes de base dans le Midwest : Lac Michigan, Lac Majeur, Wisconsin surtout, en débordant un peu sur le Michigan, le Minnesota et l’Iowa. Un périple à travers l’Amérique rurale, la nature, les parcs d’état ou nationaux, les réserves indiennes et une seule ville, mais très agréable : Madison.
28 octobre – 4 novembre : CPCC@Chicago2018. Une semaine de folie non-stop autour du Cabaret concoctée par la CPCC (Chicago-Paris-Cabaret-Connexion) de Claudia Hommel : master classes, ateliers, tables rondes, conférences et concerts.
Côté Marcel Legay : 2 temps forts
1 / Le 28 octobre, à l’Art Institute of Chicago (l’ARTIC est le deuxième musée des Etats-Unis), à ma demande, la CPCC a organisé une séance d’exposition de pièces rares du musée autour du thème des « Cabarets Artistiques de la Belle Epoque ». J’étais chargé de la présentation de ces pièces : dessins et lithographies de Toulouse-Lautrec, Ibels, Steinlen, Degas représentant Aristide Bruant, Marcel Legay, Yvette Guilbert, La Goulue, Jane Avril, Polaire, May Belfort, May Milton, Loïe Fuller, etc. ainsi que les cabarets Le Moulin Rouge et Les Ambassadeurs, et quelques illustrations de partitions.
Parmi les pièces présentées il y avait un exemplaire du recueil du lithographies « Le Café-Concert » qui contient 11 œuvres de Toulouse-Lautrec et 11 d’Ibels, avec une préface de Georges Montorgueil. Parmi ces lithographies, celle d’Henri Gabriel Ibels représentant Marcel Legay.
2 / Le 3 novembre, au Recital Hall de la DePaul University School of Music s’est tenue ma présentation chantée « The Cabarets Artistiques of the Belle Epoque » avec, au programme de la partie musicale, 3 chansons de Bruant et 3 de Legay :
• Saint-Lazare ( A. Bruant) : Maryline Rollet [Paris]
• Rose blanche [Rue Saint-Vincent] (A. Bruant) : Françoise Miran [Nice]
• Le bleu des bleuets (E. Haraucourt, M. Legay) : Mylène Launay [Paris]
• Sans rien dire (C. Moselle, M. Legay) : Elisabeth Doyle [Chicago]
• Va danser (G. Couté, M. Legay) : Claudia Hommel [Chicago]
• Nini Peau d’Chien (A. Bruant) : Yves Bertrand et tous les artistes
25 novembre : Dans le cadre de la MaHiCha (Maison de l’Histoire de la Chanson) et des 6ème Rencontres « Pour une Histoire de la Chanson Française », j’ai donné une conférence illustrée de chansons intitulée « Marcel Legay, chansonnier emblématique des Cabarets Artistiques de la Belle Époque ».
Décembre 2018, Janvier et Février 2019 : La préparation du passage à Montpellier du « Tour de France » de la CPCC en septembre 2019 m’a pris (et continue de me prendre) beaucoup de temps.
Cf. Page « Cab@Op »
Juillet 2018
♦ [Rédigé le 4 juillet].
•Une superbe photo de Marcel Legay (photographe non identifié)
Cette photographie – d’excellente qualité au demeurant – comporte quelques taches noirâtres au niveau du visage. Mon logiciel de traitement d’image – et sûrement mon inexpérience en la matière – ne m’ont pas permis de les faire disparaître de façon satisfaisante… Si l’un des amateurs du site sait faire ce type de traitement, je serais preneur…
Je viens tout juste d’acquérir sur la toile (merci à Alain Renault qui a détecté cette opportunité) cette très belle photo de Marcel Legay. L’allure du chansonnier est très voisine de celle que l’on voit dans le portrait qu’Uzès a réalisé pour le magnifique album illustré intitulé « Toute la Gamme » paru en 1886. On peut sans trop de doute en déduire que Marcel Legay a moins de 35 ans. Il est alors en pleine ascension. Après la sortie de cet album très novateur qui lui valut une reconnaissance immédiate de la gent artistique, littéraire et musicale, le maître enchaînera les coups d’éclats avec la publication des superbes « Rondes du Valet de Carreau » en 1887 et la sidérante expérience de la « Prose en Musique – Audition Unique » en 1889. Le tout couronné par la remise des palmes d’Officier de l’Instruction Publique par la direction des Beaux-Arts en 1890
Juin 2018
♦ [Rédigé le 28 juin].
•On continue à retrouver la trace de chansons de Marcel Legay
Grâce à la mise en ligne sur Gallica d’un nombre grandissant de ressources de la BNF on peut maintenant analyser de nombreuses revues nationales et régionales jusqu’alors peu accessibles. Ainsi on continue à trouver de temps à autre des chansons de Marcel Legay encore non répertoriées. En effet, celui-ci, à l’instar de ses collègues chansonniers, publiait de temps en temps des chansons — ou parfois même des « bouts de chansons » — dans ces revues qui étaient à l’époque extrêmement nombreuses, essentiellement à la suite de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881.
Quatre chansons ont ainsi été rajoutées dans la Liste des chansons maintenant forte de 864 titres :
122a / Carnaval Louis XV (Léon Durocher), 1897, [Scan de Gallica]
235a / Chanson du Premier mai (La) (non connu), non daté, [Non acquis, titre cité dans un programme du cabaret « Le Carillon »]
339a / Désir rouge (Gaston Deval), 1905, [Non acquis]
387a / Fatalité (Gaston Deval), 1902, [Non acquis]
Merci à Alain Renault à l’origine de la plupart de ces trouvailles.
Mai 2018
♦ [Rédigé le 30 mai].
•Un nouvel enregistrement de « Va danser »
Max Boyer et Michel Ségarra qui nous avaient déjà proposé une première interprétation de Va danser dans le CD « 14 Chansons de Marcel Legay » ont repris le chemin des studios pour enregistrer cette nouvelle version plus poignante avec un accompagnement de piano vraiment superbe et une excellente prise de son. Merci à tous deux.
Va danser, Max Boyer Va danser, Max Boyer (chant), Michel Ségarra (piano), avril 2018.
♦ [Rédigé le 3 mai].
•Les enregistrements des chansons de Marcel Legay
Je viens de mettre en ligne la liste de tous les enregistrements des chansons de Marcel Legay :
- Marcel Legay est auteur, mais non compositeur, pour une vingtaine chansons (non prises en compte ici)
- 864 chansons composées par Marcel Legay ont été répertoriées : http://www.marcel-legay.com/listes-des-chansons/
- Pour 52 d’entre-elles, Marcel Legay est auteur compositeur (Ecoute, ô mon cœur, L’heure du rendez-vous, etc.)
- 44 de ces 864 chansons ont fait l’objet d’enregistrements (Le record : Va danser, avec 28 enregistrements !)
- 193 de ces enregistrements sont répertoriés ici (cf. liste des sources en fin de tableau)
Pour consulter la liste de tous les enregistrements existants de chansons de Marcel Legay, cliquez ici
Avril 2018
♦ [Rédigé le 23 avril].
• Présentation-chantée « Les Cabarets Artistiques de la Belle Epoque »
Salle Scribe-Harmattan, 29 avril 2018, 15h25, 24, rue des Ecoles – Paris, 5°
Un voyage au cœur de la Belle Epoque avec les chansons de sept des chansonniers les plus représentatifs de l’Age d’Or des Cabarets Artistiques :
Théodore Botrel, Eugénie Buffet, Paul Delmet, Yvette Guilbert, Gaston Couté, Aristide Bruant et bien sûr Marcel Legay.
Printemps du Cabaret, 1re édition
Novembre 2017
♦ [Rédigé le 29 novembre].
• Une belle réussite pour le concert Marcel Legay à Octon
Dimanche 19 novembre 2017, à Octon, charmant petit village des bords du Lac du Salagou, dans l’Hérault. Avec ses 130 spectateurs, la salle des Fêtes est pleine comme un œuf. Le Maire et plusieurs membres du conseil municipal sont là. A 17h30, le « maître de cérémonie », Jean-Pierre Courdier, annonce le spectacle « Autour du chansonnier montmartrois Marcel Legay ».
Les artistes sont, pour la plupart, ceux qui avaient déjà chanté Marcel Legay un an et demi auparavant lors de la soirée organisée par L’Acte Chanson au Trinque-Fougasse de Montpellier et enregistré le CD « 14 chansons de Marcel Legay » : Claude Avenante, Max Boyer, Patrick Hannais, Jean-Pierre Leques, Julien Noël, Michel Ségarra, Christian Stalla et Hervé Tirefort. Depuis deux autres artistes se sont joints à la bande : notre hôte Jean-Pierre Courdier et le chanteur-accordéoniste Alain Aouat. Par rapport aux performances précédentes, on sent bien que les chanteurs et musiciens se sont encore mieux imprégnés de l’esprit de leurs chansons et leurs interprétations sont vraiment excellentes. Et le public ne s’y trompe pas qui les applaudit chaleureusement.
• Rencontre Culture et Loisirs solidaires de Balaruc-les-Bains
Le mardi 7 novembre 2017, la conférence-chantée « Les plus belles chansons de Marcel Legay » s’est tenue au Village Vacances Lo Solehau de Balaruc-les-Bains, au bord de l’étang de Thau, dans l’Hérault. Environ 150 personnes dans la salle, très intéressées par la découverte des chansons de Marcel Legay, et en particulier, les Chansons Rouges sur des textes de Maurice Boukay. Une petite anecdote : par manque de temps, je n’ai pas pu diffuser la chanson fétiche de Marcel Legay, Ecoute, ô mon cœur, dont il est l’auteur-compositeur. A la fin de la conférence, une des spectatrices, Josiane, vient me dire combien elle est désolée de ne pas avoir pu entendre cette chanson qu’elle pense connaître, … peut-être… Elle me demande si je peux lui entonner l’air. Je débute le refrain « Ecoute, ô mon cœur/Ecoute la harpe/Du vent de chez nous/Du pays d’Artois » et Josiane chante avec moi la chanson dont les paroles lui reviennent tout à coup à la mémoire. Elle la connaît par cœur, et en entier. A la fin, elle me dit : « Vous savez, je suis originaire de l’Artois ; et cette chanson, je l’ai apprise à l’école primaire. Ça me fait vraiment chaud au cœur de pouvoir la rechanter tant d’années après. Merci beaucoup. » J’avais bien entendu dire que, dans les années 1950-60, les instituteurs apprenaient encore cette « Chanson du Pays d’Artois » (le second titre de la chanson) à leurs élèves. Mais pour la première fois, j’en avais là, la « preuve vivante ».
Septembre 2017
♦ [Rédigé le 20 septembre].
• La première édition de la CHICAGO-PARIS-CABARET-CONNEXION vient de se dérouler à Paris.
Curieux de nature, j’ai voulu voir de près ce qu’était cette manifestation. Comme formule d’adhésion, j’ai donc pris « la totale » : du vendredi 15 au dimanche 17 septembre, trois jours de master-classes, conférences, tables rondes, concerts, jam sessions.
Et je me suis régalé…
Les master-classes.
N’étant pas chanteur, j’y ai assisté en tant que simple auditeur.
Le nombre d’élèves était de l’ordre de quinze — je n’ai pas compté. Que des femmes (et ce serait intéressant d’en analyser la raison). Autant de françaises que d’américaines. Et de tous les âges. Un petit peu plus de chansons en français qu’en anglais dans la mesure où certaines américaines, amoureuses de la langue de Molière, ont choisi d’interpréter des chansons françaises.
Ça a été vraiment très enrichissant pour moi qui ne suis pas de la partie d’assister aux travaux des classes et de voir les méthodes à la fois différentes et complémentaires des professeures (Claudia Hommel, Elisabeth Doyle, Nathalie Joly, Marie-Thérèse Orain ; avec la participation active de Jean-Claude Orfali au piano).
La façon dont les participantes prenaient peu à peu possession de leur chanson, sur les conseils de leurs professeures, m’a littéralement subjugué. Dans leurs attitudes, sur leur visage, dans leur allure générale, on voyait comment, peu à peu, la chanson qu’elles avaient choisie finissait par les habiter totalement.
Et lors du spectacle final, toutes ont été magnifiques. Merci les filles !
Les conférences.
La conférence, sur « L’histoire des chanteuses noires à Paris », par la chanteuse américaine Kat Victoria nous a permis de mesurer l’apport fondamental de ces femmes à la chanson de cabaret. Et la voix superbe de Kat en a été la meilleure illustration possible.
Une belle conférence, très instructive, sur « L’histoire des cabarets et la chanson de proximité » nous a été donnée par Michel Trihoreau, avec notamment, des illustrations sonores tout à fait pertinentes.
La conférence chantée « Quatre chansons de Marcel Legay » a, elle-aussi, été bien appréciée, si j’en crois les retours que j’en ai eu. Un grand merci à Elisabeth Doyle, Claudia Hommel, Mylène Launay et Christian Stalla pour leurs interprétations respectives de Sans rien dire, Va danser, Le bleu des bleuets et Et voilà pourquoi Madeleine.
Les tables rondes.
La première table ronde portait sur « La situation du Cabaret de nos jours et les nouvelles perspectives ». Elle a visiblement souffert d’un manque de temps pour ouvrir la discussion avec le public. D’où un certain décalage entre les propos empreints de scepticisme — pour employer un euphémisme — de plusieurs membres du panel (j’ai failli écrire « du jury ») et le ressenti du public qui était dans sa grande majorité reconnaissant de cette initiative américaine.
Une équipe de chanteuses américaines éprises de culture française et amoureuses de la langue de Molière vient à la rencontre des chanteurs et des amateurs de cabaret, à Paris, lieu de naissance de ce même cabaret ! Mais c’est une excellente idée ! Et si elle peut ouvrir des perspectives réalistes et réalisables, tant mieux ! Et si elle se finit là, ce soir, sans déboucher sur quelque chose de concret, et bien tant pis ! On se sera régalé pendant trois jours et c’est toujours bon à prendre par les temps qui courent ! Et, au moins, on aura essayé ensemble de faire quelque chose ! Eh non, l’objectif de l’initiative Claudia Hommel et de sa joyeuse bande n’est ni de donner une leçon de cabaret aux artistes français ni de lancer une OPA américaine sur le cabaret parisien !
Le lendemain, la deuxième table ronde qualifiée d’informelle – et elle l’était vraiment, autour d’un sympathique buffet – a permis aux gens d’avoir entre eux cette discussion dont ils avaient été privés la veille et de confirmer l’excellent accueil fait à cette belle initiative américaine.
Les concerts et jam-sessions.
Arrêtons de disserter sans fin sur le contenu exact du mot « cabaret » et parlons plutôt de l’une de ses manifestations (dont nous emprunterons l’expression à notre ami Michel Trihoreau) : « La chanson de proximité [1] ».
Un artiste, un instrument, un petit groupe d’auditeurs attentifs, c’est la version embryonnaire de la chanson de proximité. C’est par exemple, en 1878, Marcel Legay, accompagné à l’harmonium par son ami Gérault-Richard qui chante, dans la rue, au milieu d’un essaim de midinettes et d’ouvriers sortant de leur travail. Bien sûr, il peut y avoir plusieurs artistes, plusieurs instruments, divers genres de musique, divers cadres possibles (rue, cave, salle de bistrot, salle de spectacle, etc.) ce qui compte c’est la proximité. Proximité spatiale avec un public physiquement atteignable. Mais aussi proximité humaine avec la qualité du lien entre l’artiste et son public, qui doit être le plus direct possible, sans artifices excessifs.
Eh bien, nous avons vécu là trois jours enchantés de cette chanson de proximité. Que ce soit :
- à Montmartre, avec la jam-session du groupe au restaurant « La Bohème du Tertre » et le spectacle du « Lapin Agile », ou
- au Quartier latin , avec le concert des chanteuses américaines et françaises au « Studio Raspail » (Elisabeth Doyle, Claudia Hommel, Nathalie Joly et Marie-Thérèse Orain), le Petit Bal Musette de la rue Mouffetard (animé notamment par Christian Bassoul et Mylène Launay) et le concert des artistes des master-classes à l’ « Espace Scribe-l’Harmattan »,
toutes ces manifestations ont illustré à merveille la notion de chanson de proximité.
Et c’est pour nous avoir donné ces beaux moments où chansons françaises et américaines se sont intimement mêlées dans cette proximité avec le public que je suis reconnaissant à Claudia Hommel d’avoir eu cette superbe initiative, à toute son équipe d’être venue au-devant de nous à Paris, à toutes les chanteuses des master-classes de s’être si ardemment impliquées et à tous les artistes de nous avoir ravi de leurs talents. Et merci enfin à Mylène Launay qui a pris en charge, toute seule, avec ses petits biscoteaux, la charge immense de l’organisation parisienne de cette première édition de la Chicago-Paris-Cabaret-Connexion.
[1] La Chanson de proximité, Michel Trihoreau, Collection Cabaret, L’Harmattan, 2010.
♦ [Rédigé le 13 septembre].
• Marcel Legay sur France Musique
[Cf. ci-dessous l’info du 24 août 2017, No 2].
Martin Pénet a mené son émission de main de maître. En à peine une demie heure il a réussi à présenter aux auditeurs, de façon précise et efficace, le chansonnier Marcel Legay (quasi-inconnu), à interviewer votre serviteur, à présenter le livre, le CD, le site et le concert à venir, à proposer un document d’archive exceptionnel et à diffuser 7 des chansons parmi les plus représentatives du maître. Et ce, avec une palette d’enregistrements couvrant à la fois les « historiques », les « classiques » et les « contemporains ». Et avec des « vedettes », des chanteurs(euses) confirmé(e)s et des « petits nouveaux ». Un travail de pro.
Au programme :
Le bleu des bleuets [1892] (Edmond Haraucourt, Marcel Legay), par Georges Brassens [1982]
Les traîne-misère [1883] (Jean Baptiste Clément, Marcel Legay) , par Denis Cacheux [1999]
Le soleil rouge [1896] (Maurice Boukay, Marcel Legay), par Combes [1910]
La femme libre [1896] (Maurice Boukay, Marcel Legay), par Chantal Grimm [1993]
Sans rien dire [1899] (Claude Moselle, Marcel Legay), par Aimé Doniat [1956]
Va danser [1905] (Gaston Couté, Marcel Legay), par Edith Piaf [1936]
Ecoute, ô mon cœur [1904] (Marcel Legay, Marcel Legay), par Julien Noël [2017]
https://www.francemusique.fr/emissions/tour-de-chant/marcel-legay-chansonnier-montmartrois-36430
♦ [Rédigé le 12 septembre].
• Le concert « Les chansons de Marcel Legay », Chansons et Toiles, Sète.
[Cf. ci-dessous l’info du 24 août 2017, No 1].
La pluie — ou plutôt, le risque de pluie — a bien failli gâcher la soirée. C’est la mort dans l’âme que nous avons dû décider de faire le concert dans la salle même de La Macaronade plutôt qu’à l’extérieur comme de coutume. Les inconvénients de cette salle sont bien connus : trop petite (une soixantaine de personnes) et non aérée. Et effectivement tout le monde n’a pas pu entrer dans la salle et il y faisait vraiment très chaud. Mais finalement, avec son côté « petite salle de cabaret » elle s’est très bien prêtée à l’audition des chansons de Marcel Legay et notamment ses chansons « intimistes ».
La distribution des textes des chansons — un peu à la manière de celle des petits-formats chère à Marcel Legay — a été bien appréciée du public.
Le concert lui-même a obtenu un beau succès avec, cette année, pour la première fois au programme, la chanson L’heure du rendez-vous dont il n’existe aucun enregistrement discographique. C’est le tout premier grand succès de Marcel Legay (1878). Il en a composé paroles et musique. Jean-Pierre Courdier nous en a donné une version superbe. Pour La femme libre en l’absence de Soisic, c’est un trio familial qui s’y est collé : Françoise, Georgette et Yves Bertrand. Patrick Hannais a été parfait dans ses trois interprétations : Le bleu des bleuets, Sans rien dire et Les ventres. Jean-Pierre Leques maintenant bien connu pour son interprétation démoniaque de La chanson de fou a pris aussi à son compte le Tu t’en iras les pieds devant cher à Brassens. Alain Aouat, au clavier ou à l’accordéon, a assuré l’accompagnement de l’ensemble des artistes et nous a gratifié d’une superbe version des Traîne-misère. Le maître des lieux, Christian Stalla, a été impérial dans son interprétation de Et voilà pourquoi Madeleine dont il connaît maintenant les paroles presque par cœur. Pour ce qui concerne votre serviteur, en plus du maintenant traditionnel Jean-Pierre, je me suis permis de proposer au public deux chansons a capella – enfin, presque : Va danser et Le Moulin Rouge. J’ai fait ce que j’ai pu…
Enfin, Julien Noël et François Bompard ont littéralement cassé la baraque avec leur version pour le moins revigorante de Ecoute, ô mon cœur.
https://www.facebook.com/Chansons-et-toiles-263536180494130/
Août 2017
♦ [Rédigé le 24 août].
• Un mois de septembre exceptionnel pour Marcel.
1 / Concert « Les chansons de Marcel Legay », Chansons et Toiles, Sète.
Yves Bertrand, avec Alain Aouat, Jean-Pierre Courdier, Patrick Hannais, Jean-Pierre Leques, Julien Noël, Soisic et Christian Stalla.
Samedi 9 septembre 2017, 18h
« Salle » des Escaliers de la Macaronnade, Quai Général Durand, Sète.
[en fait, c’est carrément en plein air, à deux pas du port et des petits restos !]
Cette année encore, comme l’an passé, Marcel Legay sera présent à l’événement culturel de la rentrée sétoise, à savoir la manifestation « Chansons et Toiles » que nous concoctent chaque année notre ami, le peintre-poète-chansonnier, Christian Stalla, directeur de la collection Cabaret de L’Harmattan, sous l’œil averti et vigilent de l’indispensable Jessica Doré, médiatrice culturelle.
Et cette année, dans son exposition, Christian Stalla, rend hommage au cabaret justement : La Môme Piaf devant Le Lapin Agile, Tonton Georges devant Chez Patachou, Barbara devant L’Ecluse, Bobby Lapointe devant La Méthode ou encore… Marcel Legay devant les Quat’z’Arts… Et, oui, vous avez bien lu… Alors vous conviendrez que les chansons du Tonton Marcel ne pouvaient pas ne pas être chantées à cette occasion…
Chanson & Toiles, 5ème édition
Vernissage vendredi 1er septembre 2017 à 18h
Exposition du 1er au 14 septembre 2017
https://www.facebook.com/Chansons-et-toiles-263536180494130/
2 / Emission sur France Musique : « Marcel Legay, chansonnier montmartrois »
Emission « Tour de chant », Martin Pénet, France Musique
Dimanche 10 septembre 2017, 23h30
Après France Culture (merci Hélène Hazéra !), la RTBF (merci Marc Danval !), Radio Caraïb Nancy (merci Guy Zwinger !) et Radio Libertaire (merci Marlène Bouvier !), Marcel Legay arrive sur les ondes de France Musique (merci Martin Pénet).
« Tour de Chant » est une toute nouvelle émission hebdomadaire de la grille de rentrée 2017-2018 de France Musique. Principalement consacrée à la chanson française et à son histoire, elle sera animée par Martin Pénet. Je suis particulièrement heureux de voir que, dès sa deuxième occurrence, l’émission sera consacrée au chansonnier Marcel Legay, soulignant ainsi sa contribution méconnue mais fondamentale à l’histoire de la chanson. La première de cette nouvelle émission aura lieu le dimanche 3 septembre. Elle sera consacrée à Prévert. Décidemment en excellente compagnie, Tonton Marcel !
https://www.francemusique.fr/programmes/2017-09-10/
3 / Présentation : « Quatre chansons de Marcel Legay », Conférence Chicago-Paris-Cabaret-Connexion»
Yves Bertrand, avec Elisabeth Doyle, Claudia Hommel, Christian Stalla
Conférence Chicago-Paris-Cabaret-Connexion
Dimanche 17 septembre 2017, 19h
L’Espace le Scribe-l’Harmattan, 24, rue des Ecoles, Paris 5ème
Le pari fou de la comédienne-chanteuse américaine Claudia Hommel – faire se rencontrer et travailler ensemble les artistes de cabarets de Chicago et ceux de Paris – est en train de se réaliser !
Le but de la Conférence Chicago-Paris-Cabaret-Connexion est « de soutenir l’art de la Chanson de proximité auprès de nouveaux publics aussi bien à Chicago, qu’à Paris et au-delà ». Un grand merci à Mylène Launay, comédienne-chanteuse, organisatrice parisienne de l’événement !
Site : http://chicagopariscabaretconnexion.org/
Programme : http://chicagopariscabaretconnexion.org/program.php
Et je dois dire que Tonton Marcel n’est pas peu fier d’être présent dès la première édition de cette conférence prometteuse.
Juillet 2017
♦ [Rédigé le 3 juillet].
• Marcel Legay sur Radio Libertaire.
Le podcast de l’émission « De rimes et de notes » du jeudi 22 juin 2017 (12h-14h), animée par Marlène Bouvier sur Radio Libertaire 89.4 FM, est maintenant accessible. Pour cette émission spéciale, Marlène avait donné « carte blanche » à notre ami Guy Zwinger, animateur de l’émission « Je viens vous voir » sur Radio Caraïb Nancy, 90.7 FM, avec comme invités Jean Lapierre et moi-même.
Au cours de la première partie, la fibre socialisante et libertaire de Marcel Legay a été mis en avant à travers plusieurs chansons écrites en collaboration avec ses amis-auteurs fétiches : le poète-chansonnier Maurice Boukay (chansonnier la nuit, député/sénateur/ministre Charles Couyba le jour), le poète communard de retour d’exil Jean Baptiste Clément et le poète beauceron anarchiste Gaston Couté.
Pour écouter cette émission, allez sur l’onglet « Emissions radio » du site ou cliquez sur :
Lien vers l’onglet « Emissions radio »
Au cours de la seconde partie, Jean Lapierre a interprété trois de ses chansons : « Dur chemin » (dédiée à son grand-père Dario Juliano, compagnon de Garibaldi), « Suzanne » (adaptation de la chanson de Léonard Cohen) et « Les temps modernes ».
Le site perso de Jean Lapierre, chanteur, auteur-compositeur, conteur et conférencier :
« Site de Jean Lapierre »
Juin 2017
♦ [Rédigé le 9 juin].
• Exclusif ! Découverte d’un portrait inconnu de Marcel Legay.
Encore un des bienfaits du maillage culturel et artistique de la toile qui, fort heureusement, ne sert pas qu’à diffuser des images d’horreur, de haine et de connerie humaine !
Par un beau matin de ce printemps 2017, Catherine Couzin classe les archives familiales et en particulier celles de son grand-père Eugène Couzin, dont un ensemble de dessins du peintre illustrateur Jean Matet. L’un d’eux attire son attention : un joli petit portrait à la mine de plomb d’un dénommé Marcel Legay.
Curieuse de savoir qui est ce Marcel Legay, elle fait une recherche sur la toile et tombe sur le site de l’éditeur L’Harmattan qui présente le livre « Le Chansonnier Marcel Legay – Le son d’une belle âme ». Ni une, ni deux : elle contacte L’Harmattan qui, illico, me transmet sa demande : « Je viens de retrouver un portrait de Marcel Legay fait par Jean Matet… Yves Bertrand a écrit une biographie sur le chansonnier Marcel Legay parue dans votre maison. J’aimerais le contacter pour lui donner ce dessin. Merci. »
Vous devinez la suite : prise de contact, échange d’informations, découverte partagée, discussion captivante, enrichissement mutuel, etc.
Et comme les belles histoires ont le chic de toujours s’enchaîner à merveille, Madame Couzin rajoute : « justement mes enfants viennent à la maison ce week-end de Pentecôte, … et ils habitent près de Montpellier… ».
Le mardi suivant, au prix d’une courte balade en vélo, je découvrais ce superbe portrait inconnu du Tonton Marcel.
Un grand merci à Madame Catherine Couzin.
Mai 2017
♦ [Rédigé le 23 mai].
• « IL », article d’Antoine Lugnier, 1900 : une nouvelle « trouvaille »
Encore un des trésors de la Malle angevine ! On est en 1900, le 14 avril l’Exposition Universelle va être inaugurée par le président Emile Loubet. Dans un style journalistique un rien ampoulé, typique de la presse littéraire de la Belle Epoque, l’échotier Antoine Lugnier livre dans la Revue « Tout Lyon » sa vision de la célébrité de Marcel Legay. Ce dernier est alors au sommet de son art de compositeur-chanteur bien que deux de ses chansons les plus célèbres restent encore à écrire : Ecoute, ô mon cœur (1904) et Va danser (1905). Lien vers l’onglet « Trouvailles »
Avril 2017
♦ [Rédigé le 27 avril].
• Belle surprise au conservatoire d’Alfortville
Lors de notre dernier séjour parisien nous avons appris, Françoise et moi, que Jan Kondek (du conservatoire d’Alfortville) devait chanter « Ecoute, ô mon cœur » pour la journée de musique non-stop « Share your Voice ! Je chante soir et matin » organisée par ce conservatoire.
Malgré un planning chargé, nous avons pu y faire un passage éclair et enregistrer une vidéo de sa belle prestation :
Ecoute, ô mon cœur, Jan Kondek ,
Merci à vous Jan pour ce beau moment, … en attendant le concert Marcel Legay que vous avez prévu dans le Nord…
♦ [Rédigé le 1er avril].
• Ce vendredi 7 avril, à 13h, Marcel Legay sera sur les ondes nancéiennes
Après le « Chanson Boum ! » d’Hélène Hazéra, sur France Culture, le 28 septembre 2014, après « La troisième oreille » de Marc Danval, sur la RTBF, le 28 janvier 2017, le tonton Marcel va encore causer dans le poste… Enfin, plus exactement, ses chansons vont être radiodiffusées…
En effet, Guy Zwinger qui anime régulièrement la belle émission « Je viens vous voir » sur Radio Caraïb Nancy (RCN 90.7 FM), me fait l’honneur de me recevoir pour parler de Marcel Legay.
Ça se passera ce vendredi 7 avril, de 13h à 14h (rediffusions le jeudi à 10h et le vendredi à 6h)
Pour écouter l’émission cliquez sur Site de l’émission Je viens vous voir, (i) bandeau du bas pour le direct ou (ii) liste des émissions précédentes pour le podcast.
Mars 2017
♦ [Rédigé le 11 mars].
• Découverte de nouveaux noms d’interprètes pour « Va danser » !
Décidemment, parmi toutes les compositions de Marcel Legay c’est bien la chanson « Va danser » qui aura été la plus souvent interprétée. J’ai répertorié 24 versions enregistrées, allant de celles des années 1930 (Malloire, René Hérent et René Ruquet) jusqu’à la toute dernière de Paule-Andrée Cassidy en 2014, en passant par les celles d’Edith Piaf (1936), de Patachou (1950) et de Monique Morelli (1963) pour ne retenir que les plus marquantes d’entre-elles. Parmi les interprètes de « Va danser » qui n’ont pas laissé (à ma connaissance) de traces enregistrées, on trouve son créateur Castello et Madame Aimée Morin « La vibrante interprète des œuvres du poète beauceron Gaston Couté ». Je pensais avoir fait le tour de la chose…
Mais dans son nouvel ouvrage « Gaston Couté — compléments d’enquête », notre ami Alain Renault, grand spécialiste du poète beauceron et collaborateur régulier du site Marcel Legay, nous livre quatre nouveaux noms d’interprètes qui avaient échappé à mes recherches : Claudine Boria, Jeanne Bruyère, Lucie Vori et Jeanne Pierly. Cela se passe dans les années 1920 , « l’époque où les cafés-concerts parisiens ferment leur portes et où la chanson se transporte vers les Music-hall, dont L’Olympia du boulevard des Capucines » pour reprendre la phrase d’Alain Renault. En ce temps là, il faut dire que le titre retenu pour la chanson était plutôt l’incipit de son refrain « J’entends les violons (Marie) ».
Et pour compléter le tableau, un autre ami du site, grand connaisseur de chanson, Christian Marcadet, me signale autre un interprète de « Va danser » : Jacques Florian (sur une cassette audio autoproduite « Chansons de France », dans les années 1980).
Février 2017
♦ [Rédigé le 20 février].
• Un événement à Montpellier : la présentation à la presse du CD « 14 Chansons de Marcel Legay » !
Un petit apéritif convivial est organisé ce jeudi 23 février, 18h, à Trinque Fougasse Ô Nord, pour fêter avec la presse régionale, L’Acte Chanson et Les Amis de Marcel Legay la vente du 100e CD « 14 Chansons de Marcel Legay en à peine plus d’un mois ! Venez partager ce moment avec nous !
Affichette : La « 100° » du CD au Trinque Fougasse,
♦ [Rédigé le 18 février].
• Décidemment ce mois de février 2017 aura été riche en re-découvertes d’enregistrements !
Après les 3 perles rares du début de mois (cf. ci-dessous l’info du 8 février), en voici 3 autres dénichées cette fois-ci par Christian Marcadet, chercheur au CNRS et membre fondateur du Centre de la Chanson.
La chanson révolutionnaire La Bataille, chantée par Boris Napes, sur l’air des Volontaires composé par Marcel Legay, est une rareté : c’est à ma connaissance la seule trace enregistrée de cette chanson. Bien que le texte de La Bataille soit de Gérault-Richard, j’ai inclus la chanson dans la page du site Les chansons sociales de J.B. Clément, de par son voisinage avec Les Volontaires dont le texte est de Jean Baptiste Clément. Ecoutez la et lisez ses paroles : attention, chaud devant !
Les deux autres trouvailles sont relatives à la chanson fétiche de Marcel Legay : Ecoute, ô mon cœur, mieux connue dans les Hauts-de-France sous le nom de Chanson du Pays d’Artois dont il a composé paroles et musique. Il s’agit d’enregistrements faits par deux chorales populaires de grande qualité : « Le Madrigal » et « Les Chanteurs du Pays Noir ». Aux antipodes de la chanson ultra-révolutionnaire précédente, voici le côté tendre et nostalgique du Tonton Marcel : Ecoute, ô mon cœur.
♦ [Rédigé le 9 février].
• Près de 10 000 auditeurs pour Marcel Legay sur les ondes de la « Première » [RTBF] !
La « longue séquence sur Marcel Legay » annoncée par Marc Danval, animateur de l’émission « La Troisième Oreille », a tenu toutes ses promesses : vingt minutes d’informations pertinentes sur le Tonton Marcel, illustrées par quatre des chansons du CD « 14 Chansons de Marcel Legay » : Jean-Pierre (Jean Richepin), Va danser (Gaston Couté), Le bleu des bleuets (Edmond Haraucourt) et Et voilà pourquoi Madeleine (Léon Durocher). Un grand merci à Marc Danval dont j’ai, à cette occasion, découvert la belle émission « La troisième Oreille ». Je vous la recommande !
Quand on sait (Rapport 2015) que l’audience de « La Première » [RTBF] est de plus d’un demi million d’auditeurs hebdomadaires [avec 8.700 visiteurs uniques par jour sur son site Web], on se dit que c’est la toute première fois que des chansons du Tonton Marcel auront été écoutées en même temps par autant d’auditeurs, soit environ 10 000 pour cette tranche horaire.
Si vous avez raté cette belle séquence en direct, vous pouvez toujours vous rattraper avec Les podcasts de La Troisième Oreille, en cliquant sur la date de l’émission (28/01/2017). L’émission commence par un air de jazz et embraye (à 4:26) sur la séquence Marcel Legay.
♦ [Rédigé le 8 février].
• Enregistrements anciens de chansons de Marcel Legay : découverte de trois perles rares !
Grâce à l’apport des contributeurs du site, la discographie des chansons de Marcel Legay, déjà forte de quelques 130 enregistrements, vient de s’enrichir de trois nouvelles perles rares. Tout d’abord, une nouvelle version de La chanson du semeur (Clément/Legay) par Weber, sur le label peu connu Homophone, enregistrée vers 1905 [collection particulière de notre ami Hervé David]. Puis deux enregistrements dont on n’avait perdu complètement la trace : La Bastille (Marrot/Legay), chantée par Elval en 1907 pour le label Odéon et Le coq rouge (Boukay/Legay), chantée par E. Combes pour l’APGA, en 1909 [archives Paléovox de Jean-Yves Patte].
Vous pouvez écouter ces 3 enregistrements anciens rares sur la page Vieilles Cires & Cylindres du site.
Janvier 2017
♦ [Rédigé le 24 janvier].
• Ce samedi 28, Marcel Legay sur les ondes de la RTBF !
Samedi 28 janvier 2017, à 14h00, sur « La Première » de la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF) dans « La Troisième Oreille », Marc Danval, animateur de l’émission, me promet « une longue séquence sur Marcel Legay ».
Vivement Samedi !
« Tous à vos casettes ! » aurait dit Jean-Christophe Averty. Mais maintenant, on a le podcast !
Lien pour La Première en direct.
Lien pour Les podcasts de La Troisième Oreille.
• Une bien belle soirée aux « Lundis de Marie » !
Hier 23 janvier, le petit salon de Marie était plein comme un œuf d’un public de rêve : amateurs de belles lettres, de poésies et de chansons, prêts à découvrir un chansonnier inconnu…
Inutile de vous dire combien leurs réactions enthousiastes m’ont fait chaud au cœur…
Un grand merci à Marie-Christine Harant, organisatrice de ces superbes « Lundis de Marie », qui a permis cette belle rencontre et qui va, après la dernière de lundi prochain, partir rouler sa bosse culturelle chez nos amis de Carcassonne…
♦ [Rédigé le 23 janvier].
• Rappel : ce soir, Marcel Legay est invité aux « Lundis de Marie » !
Lundi 23 janvier 2017, à 19h30, aux Lundis de Marie, 20 rue de l’Argenterie, à Montpellier, je donnerai une conférence-chantée autour des chansons les plus belles de Marcel Legay, avec pour illustrations musicales les superbes interprétations de Damia, Edith Piaf, Georges Brassens, Cora Vaucaire, Jacques Douai, etc.
Les Lundis de Marie sont devenus aux cours des ans une manifestation culturelle et artistique absolument incontournable à Montpellier. Il s’agira de l’avant-dernière édition de ces Lundis.
Attention, il ne reste que très peu de places disponibles.
RESA : marie-christine.harant@orange.fr ou yveslucienbertrand@gmail.com.
♦ [Rédigé le 9 janvier].
• Lancement parisien du CD « 14 Chansons de Marcel Legay » !
Jeudi 19 janvier 2017, à midi, à La Bonne Franquette (2 rue des Saules, à Montmartre), j’organise avec mes amis, patrons du lieu, Patrick et Luc Fracheboud, un petit apéro amical et convivial pour le lancement du CD 14 Chansons de Marcel Legay. Ne manquez pas cette occasion de vous procurer ce CD exceptionnel, seul et unique produit audio (tous supports confondus : 78t, 33t, 45t, K7, CD) entièrement consacré aux chansons du maître Marcel Legay !
• Marcel Legay invité aux « Lundis de Marie» , à Montpellier !
Lundi 23 janvier 2017, à 19h30, dans le cadre des fameux «Lundis de Marie », à Montpellier, je donnerai une conférence-chantée autour des chansons les plus belles de Marcel Legay, avec pour illustrations musicales les superbes interprétations de Damia, Edith Piaf, Georges Brassens, Cora Vaucaire, Jacques Douai, etc. Pour pouvoir y assister, le salon étant de dimension limité, il est absolument indispensable d’effectuer une réservation en me contactant par courriel à l’adresse suivante yveslucienbertrand@gmail.com. [Depuis plusieurs années, Marie-Christine Harant, ex-journaliste culturelle, organise régulièrement dans un salon de son appartement d’un hôtel au cœur de Montpellier des soirées artistiques et littéraires de qualités : « Les Lundis de Marie »].
Décembre 2016
♦ [Rédigé le 26 décembre].
• Une nouvelle page sur le site !
Je viens de créer une nouvelle page. L’idée : mettre en ligne des histoires, des anecdotes, des évènements, des articles, etc. liés, de près ou de loin, à Marcel Legay. Ces trouvailles seront publiées sans classement spécifique, au rythme de mes découvertes sur la Toile et dans les archives du Fonds Marcel Legay. Le nom et le lien de cette nouvelle page : Trouvailles
♦ [Rédigé le 16 décembre].
• On a tenu les délais !
Le CD « 14 Chansons de Marcel Legay » est sorti des presses au jour dit, le 15 décembre 2016. La «première » a eu lieu jeudi 15 décembre à Montpellier, dans les locaux de L’Acte Chanson. Une avant-première avait eu lieu à Muret, près de Toulouse, quelques jours auparavant. Et comme on est vraiment nuls en communication, on n’a réussi l’exploit de ne prendre aucune vidéo ni aucune photo de ces deux évènements qui ont pourtant réunis près de 50 personnes dans une atmosphère conviviale et bon enfant. Faut l’faire !
Au-delà de notre région du Languedoc, les commandes ont été envoyées aux souscripteurs dans toute la France, en Belgique, au Maroc, au Québec et aux USA.
Le CD est présenté dans la page CD 14 Chansons de Marcel Legay du site. Jusqu’au 31 décembre, vous pourrez encore profiter du tarif de lancement de 12€ en utilisant le lien vers le Bulletin de Souscription donné dans ladite page.
Novembre 2016
♦ [Rédigé le 26 novembre].
• Marcel Legay enfin sur Facebook !
Ca y est ! Je viens de me décider !
Pour y accéder : La Page Facebook de Marcel Legay.
♦ [Rédigé le 25 novembre].
• Le CD « 14 chansons de Marcel Legay » bientôt chez vous !
Si notre rubrique « L’actualité » a été silencieuse ces deux derniers mois, c’est que, avec nos amis de L’Acte Chanson, nous nous sommes pleinement consacrés à l’enregistrement des chansons de ce CD. Cà y est : la « bande son » vient tout juste d’être « mastérisée » et le livret finalisé. Il ne nous reste plus qu’à faire presser les CDs et tirer les livrets. On compte bien envoyer les premiers exemplaires commandés à partir du 15 décembre, juste à temps pour vos cadeaux de fin d’année…
Si vous ne l’avez pas encore fait, envoyez sans tarder votre Bulletin de Souscription pour profiter du tarif réduit.
Septembre 2016
♦ [Rédigé le 27 septembre].
• 53 enregistrements des chansons de Marcel Legay en ligne sur You Tube !
Je viens de regrouper sous un même onglet toutes les interprétations des chansons de Marcel Legay que j’ai pu trouver sur You Tube : Cliquez ici.
Il y en a à ce jour 53, enregistrements amateurs et professionnels mélangés. L’idée est d’en faire une liste exhaustive : si vous en trouvez d’autres qui auraient pu m’échapper, n’hésitez pas à me les signaler !
♦ [Rédigé le 22 septembre].
• La parution du CD « 14 chansons de Marcel Legay » est programmée pour décembre 2016.
A la suite du succès de la conférence-chantée « Marcel Legay » au « Trinque Fougasse » de Montpellier (15 avril 2016) et à « Chansons & Toiles », Salle de la Macaronade à Sète (12 septembre 2016), et compte tenu du plaisir qu’ont éprouvé les interprètes de ces soirées à chanter les chansons du tonton Marcel, L’Acte Chanson a décidé de graver un CD. Quatorze chansons ont été enregistrées qui illustrent la diversité de la palette de composition du maître Legay.
Soutenez cette action en envoyant sans tarder votre Bulletin de Souscription.
♦ [Rédigé le 1e septembre].
• Marcel Legay aux « Chapiteaux du Livre de Béziers », les 24 et 25 septembre !
Les Chapiteaux du livre, Fête départementale du livre et de la lecture
Manifestation organisée par la médiathèque départementale, antenne de Béziers
Domaine départemental d’art et de culture de Bayssan, Route de Vendres, 34500 Béziers.
Pour le site « Les Chapiteaux du livre » : cliquez ici.
Plusieurs auteurs régionaux de la Collection Cabaret, dirigée par Christian Stalla, se tiendront sur le stand de « L’Harmattan » pour présenter leurs livres :
Yves Bertrand, « Le chansonnier Marcel Legay – Le son d’une belle âme »
Bernard Keryhuel, « Le savoir-vivre de Ricet Barrier »
Germinal Le Dantec, « Bris de mots »
Jacques Palliès, « Un cabaret en Languedoc – Le Pet au Diable »
Fabrice Plaquevent, « Le cri violet – Mes années Leprest 1970-2011 »
Christian Stalla, « Un cabaret rue Mouffetard »
Odile Steffan-Guillaume, « Le baiser de l’éléphant, ou L’adolescence tumultueuse de Mat Camison »
Michel Trihoreau, « La chanson de circonstance » et « La chanson de circonstance »
• Marcel Legay à « Chansons et Toiles », à Sète, le 12 septembre !
Conférence-chantée « Marcel Legay » par Yves Bertrand et plusieurs chanteurs de L’Acte Chanson
Lundi 12 septembre 2016, 18h, Salle des Escaliers de la Macaronade, Sète.
Entrée libre.
En prélude à la Conférence-chantée, une présentation audio-visuelle sera donnée de 10h à midi ce même jour.
Pour consulter le programme de la Conférence-chantée : cliquez ici.
La manifestation « Chansons et Toiles », organisée par Christian Stalla et Jessica Doré, se tient à Sète chaque année au mois de septembre :
Le concept de « Chansons et Toiles » consiste à organiser quotidiennement, autour de l’exposition des toiles de Christian Stalla – peintre de la musique – et des dessins de Claude Gaisne, des concerts de chansons et de musique.
Que ce soit pour l’exposition ou pour les concerts, l’entrée est libre.
Août 2016
♦ [Rédigé le 24 août].
• Mieux que l’émission « Perdu de vue » : La famille perdue enfin retrouvée !
Grâce au site www.marcel-legay.com nous avons pu retrouver toute une branche de la famille.
– L’an passé nous avons fait la connaissance de Martine Del Colle, petite-fille de mon oncle maternel Guy Berthet, que nous n’avions jamais rencontrée auparavant.
– Cette année, courant août, au cours d’un séjour angevin, nous avons fait connaissance de notre petit-cousin Christian Del Colle, frère de Martine, dont nous ne soupçonnions même pas l’existence il y a deux ans.
• Mieux que l’émission « Les grands mystères de l’Histoire » : le mystère de la malle angevine enfin résolu !
La contribution de cette famille retrouvée nous a enfin permis de résoudre le mystère de la malle angevine et de retrouver la statuette perdue de Marcel Legay (sculptée par Daniel Bacqué).
Les détails de ces péripéties (avec photos de la statuette et des acteurs) sont racontés dans l’épilogue situé au bas de la page La mystérieuse malle angevine.
♦ [Rédigé le 23 août].
• Encore un enregistrement d’une chanson de Marcel !
Plus 120 ans après, les chansons de Marcel Legay continuent à inspirer les chanteurs et chanteuses. Cette fois-ci il s’agit de la chanson Le Moulin Rouge écrite en 1894 par le binôme d’excellence Boukay-Legay. Nous ne disposions à ce jour que de l’enregistrement qu’en a fait, en 1973, la chanteuse Claude Sylvain pour le téléfilm « De Béthune au Chat Noir » consacré à Marcel Legay (téléfilm non commercialisé).
La comédienne et chanteuse Nathalie Joly, qui à travers une série de 3 CD nous fait revivre l’œuvre de la célèbre « chanteuse-diseuse » Yvette Guilbert, vient de reprendre Le Moulin Rouge dans le troisième opus de cette série. La musique de Marcel Legay est très légèrement arrangée par Nathalie Joly et son interprétation est plutôt décoiffante, surtout si on la compare à la version sage de Claude Sylvain — trop sage peut-être : c’est quand même une des Chansons Rouges de Boukay/Legay !
Pour vous faire votre propre idée n’hésitez pas à écouter ces deux versions en cliquant sur la page Media/Marcel en mp3/Les Chansons Rouges .
Un grand merci à Nathalie Joly pour m’avoir autorisé à mettre en streaming cet enregistrement tout récent issu de son superbe CD « Chansons sans Gêne — Nathalie Joly chante Yvette Guilbert, 3ème épisode ».
Pour accéder au site personnel de Nathalie Joly cliquez ici .
♦ [Rédigé le 5 août].
• Encore un article sur Marcel !
Au printemps dernier, emporté par la préparation de la conférence-chantée au Trinque-Fougasse puis par celle du CD (à venir !) des chansons du tonton Marcel, j’ai oublié de signaler l’article rédigé par Alain Renault en mai 2016 dans la revue L’itinérant, hebdomadaire de lutte contre la misère et la précarité. Sûr que le tonton Marcel aurait pleinement apprécié de figurer dans un journal social d’action solidaire comme l’Itinérant. Alain Renault est un contributeur régulier et attentif du site : je le remercie encore une fois pour cette contribution à la mémoire de Marcel Legay.
[cliquez ici pour lire l’article]
Juillet 2016
♦ [Rédigé le 31 juillet].
• La Chanson de Rousseau.
La savoureuse histoire de La Chanson de Rousseau [cliquez ici pour y accéder] ou comment, dans le Montmartre du début des années 1900, un chansonnier chauve-chevelu, avec la complicité d’un ami vrai faux-chinois, essaie d’extorquer de quoi boire un coup à un cabaretier philosophe-poète sous les yeux — et le crayon — d’un improbable caricaturiste-comédien futur acteur de pièces à scandale, le tout sur fond de chiromancie.
♦ [Rédigé le 16 juillet].
• Un poème de Guy Berthet dédié à Marcel Legay.
Ma sœur Marie-Catherine vient de retrouver dans l’inépuisable fonds familial ce petit poème de notre oncle Guy Berthet, véritable plaidoyer en hommage à la Bonne Chanson du tonton Marcel : A l’oncle Marcel Legay [1974].
Un autre poème dédié à Marcel Legay avait déjà été écrit une quinzaine d’années auparavant par Guy Berthet : Retour de Fampoux [1958]. Fampoux est la petite ville voisine d’Arras, sur les bords de la Scarpe, où le tonton Marcel a usé ses culottes d’enfant à l’âme inasservie.
Mai 2016
♦ [Rédigé le 31 mai].
• Et encore deux spectacles avec des chansons de Marcel Legay au programme pour conclure ce mois de mai !
A Montpellier, vendredi 27 mai à L’Escapade, le tout nouveau groupe montpelliérain Les Fous Français (Julien Nöel, Malina Roumegas, François Bompard et Malik Slimani) ont enflammé la petite salle du restaurant-cabaret avec un programme très éclectique dans lequel le Ecoute, ô mon cœur du tonton Marcel côtoyait sans vergogne les chansons de Charles Aznavour, Ray Charles, La Rue Ketanou, Les Orgres de Barback et autres Moriarty… Merci les jeunes.
A Paris, dimanche 29 mai, au Théâtre l’Etoile du Nord, dans le 18e, le spectacle « Elles » du groupe choral de jeunes Ado# [produit par Musique Jeune public, Dominique Boutel], sous la direction de Claire Dagnicourt nous a proposé une douzaine de chansons parmi lesquelles deux des superbes Chansons Rouges de Boukay/Legay : La femme libre et La chanson de l’aiguille. Là aussi, une très belle réussite ! Merci les tout jeunes.
♦ [Rédigé le 18 mai].
• En projet : un CD produit par L’Acte Chanson.
L’idée est de graver un CD autour des chansons du spectacle « Marcel Legay au Trinque Fougasse ». Les enregistrements seront faits avant l’été avec l’objectif de sortir le CD avant la fin 2016.
• Marcel Legay à Chansons et Toiles : programmé pour septembre 2016
Chaque année, à Sète, au cours de la première quinzaine de septembre, Christian Stalla organise autour de l’exposition de ses toiles, la manifestation Chansons et Toiles avec, chaque jour, un concert différent. L’édition 2016 aura lieu du 01 au 15 septembre à la Salle de la Macaronade à Sète. Dans le cadre de cette manifestation, la conférence-chantée « Marcel Legay à Chansons et Toiles » est programmée pour le lundi 12 septembre. Nous aurons l’occasion d’en reparler.
• Marcel Legay au Trinque Fougasse : les vidéos sont en lignes !
Pour accéder à la liste You Tube « Marcel Legay au Trinque Fougasse » : Cliquez ici.
Pour chacune des 14 chansons, il y deux prises d’images proposées : une caméra mobile [prise 1] et une caméra fixe [prise 2].
Avril 2016
♦ [Rédigé le 19 avril].
• Marcel Legay au Trinque Fougasse : une superbe soirée !
Pour le programme : Cliquez ici.
Ce vendredi 15 avril, la conférence-chantée « Qui était le chansonnier Marcel Legay » a rencontré un franc succès. La petite salle du caveau du Trinque Fougasse Ô Nord était bondée. La soixantaine de personnes présentes a pu entendre quatorze chansons de Marcel Legay représentatives de la diversité d’inspiration du maître : une chanson horrible (La chanson de Fou ), des chansons d’amour ou de nostalgie (Va danser, Sans rien dire, Le bleu de bleuets, Ecoute, ô mon cœur, L’école buissonnière, une chanson à danser (Au Moulin de la Galette), une chanson patriotique (Jean-Pierre), une chanson sociale (Les traîne-misère), et des chansons rouges (La chanson de l’aiguille, les ventres, Tu t’en iras les pieds devant, La femme libre, Le soleil rouge).
Pour cette soirée exceptionnelle d’hommage à l’œuvre de Marcel Legay, douze interprètes et quatre musiciens nous ont proposé toute une palette d’interprétations aussi variées que l’œuvre du maître. Et le challenge était particulièrement difficile : chanter une seule fois au cours de la soirée — sans possibilité de « chauffer » sa voix ni de s’imprégner de l’ambiance de la scène — une chanson dont on ne connaissait même pas l’existence deux mois auparavant !
Témoin et acteur des répétitions, j’ai pu voir à quel point chacun des interprètes s’était impliqué pour découvrir l’âme de sa chanson, s’en imprégner et se l’approprier pour la produire superbement sur scène le jour J.
Merci donc à tous les interprètes et musiciens qui ont concouru à cette belle réussite : Claude Avenante, François Bompard, Max Boyer, Françoise Foli, Patrick Hannais, Jean-Pierre Leques, Julien Noël, Jacques Palliès, Malina Roumegas, Michel Ségarra, Malik Slimani, Soisic, Christian Stalla, Hervé Tirefort, Roseline Villaume .
Merci à Christian Maux pour l’excellence de la qualité du son et de l’éclairage et à Dominique Carré pour la billetterie.
Merci à Dominique Boudet pour nous avoir chaleureusement accueilli au Trinque Fougasse
Et enfin, merci à Jacques Palliès, le fondateur-animateur de L’Acte Chanson, chez qui je débarquais à l’improviste, il y a quelques mois à peine, moi ne connaissant rien de L’Acte Chanson, et lui ne connaissant rien sur Marcel Legay. Entre amateurs de La Bonne Chanson, chère au Tonton Marcel, le courant passe toujours !
Mars 2016
♦ [Rédigé le 21 mars].
• Toujours bien vivante, l’œuvre du Tonton Marcel ! Sur la toile…
Dans son beau CD « Libre échange », sorti en 2014, la chanteuse québécoise Paule-André Cassidy nous avait gratifié d’une magnifique version lente du Va danser de Gaston Couté et Marcel Legay, avec un superbe accompagnement de piano et contrebasse. En février dernier elle en a mis une version en ligne sur You Tube : Cliquez ici, prenez cinq minutes, et laissez-vous porter par l’ambiance de cette interprétation originale…
• Toujours bien vivante, l’œuvre du Tonton Marcel ! Sur scène…
14 chansons de Marcel Legay, 15 artistes en scène au Trinque Fougasse Ô Nord de Montpellier, le 15 avril : Cliquez ici.
♦ [Rédigé le 7 mars]
• Marcel Legay et la Journée Internationale de la Femme
Tonton Marcel, décidemment toujours en forme, participe à la Journée Internationale de la Femme à travers sa chanson prémonitoire La femme libre composée — en 1896 ! — sur un texte de Maurice Boukay.
En effet, Le 8 mars, l’association Musique Jeune Public (animée par Dominique Boutel et Claire Dagnicourt) organise un concert scolaire à la Mairie du 18e arrondissement, à Paris. Au programme 7 superbes chansons interprétées par 200 élèves de 8 classes de CM1 et CM2 de 4 écoles du 18e. Le concert débutera par La femme libre chantée en commun par tous les élèves. Et, avec Chantal Grimm, on reprend tous en chœur le dernier couplet :
La femme libre, Chantal Grimm La femme libre (Maurice Boukay, Marcel Legay), par Chantal Grimm.
Enfin, Mesdames, voulez-vous
Trancher tous ces problèmes ?
Ne comptez jamais (entre nous),
Jamais que sur vous-mêmes !
Portez culotte, sans façon,
La faridondain’, la faridondon,
Portez le bonnet rouge aussi !
Biribi,
À la façon de Barbari
Mon ami !
Février 2016
♦ [Rédigé le 24 février].
• Marcel Legay au Trinque Fougasse
Cà y est ! Le programme de la conférence-chantée sur Marcel Legay au Trinque Fougasse Ô Nord de Montpellier est finalisé : Cliquez ici.
♦ [Rédigé le 18 février].
• Marcel Legay au Musée Van Gogh d’Amsterdam
Eliane Daphy, ingénieure à l’IIAC (Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie Contemporaine, UMR 8177) et responsable des Archives ouvertes du IIAC sur Hal-SHS me signale un lien particulièrement intéressant sur le musée Van Gogh d’Amsterdam qui possède des superbes illustrations de partitions de Marcel Legay par Henri Gabriel Ibels et Théophile Alexandre Steinlen. On peut aussi y consulter le célèbre, mais rare, recueil de lithographies Le Café Concert, 1893 (illustrations de Ibels et Toulouse-Lautrec, texte de Georges Montorgueil) avec notamment une lithographie de Marcel Legay par Ibels.
Pour accéder aux lithographies des partitions de Marcel Legay du Musée Van Gogh d’Amsterdam : Cliquez ici
♦ [Rédigé le 9 février].
• Conférence-chantée au Trinque Fougasse
Ca y est ! La date de la conférence-chantée programmée par l’association Acte Chanson est finalisée :
Conférence-Chantée : « Qui était le Chansonnier Marcel Legay ? »
par Yves Bertrand, petit-neveu du chansonnier
Trinque Fougasse ô Nord, Caveau de dégustation (niveau bas)
1581 route de Mende, Montpellier
Vendredi 15 avril 2016, 21h.
Pour accéder la programmation de conférence-chantée et réserver : Cliquez ici
Pensez à réserver, c’est une petite salle !
La conférence s’articulera autour d’une dizaine de chansons de Marcel Legay interprétées par Jacques Palliès, Patrick Hannais, Jean-Pierre Leques, Soisic, Hervé Tirefort de l’association Acte Chanson, Christian Stalla (chanteur et directeur de la collection Cabaret de L’Harmattan), Julien Noël (jeune musicien amateur de Legay) et Max Boyer (spécialiste de Gaston Couté, et dont le spectacle sur Gaston Couté au Trinque Fougasse aura eu lieu un mois avant, le 11 mars).
• Le livre Le chansonnier Marcel Legay — Le son d’une belle âme
Près de soixante exemplaires vendus à ce jour. Je ne suis toujours pas arrivé à atteindre les « majors » parmi les medias susceptibles de s’intéresser à l’histoire de la chanson : Télérama, Radio France, etc.
Deux critiques ont été publiées sur la toile :
Sur le site parutions.com : Cliquez ici
Sur le site musicologie.org : Cliquez ici
• Actualisation et amélioration du contenu de l’onglet « liste des chansons »
Régulièrement, au hasard de mes trouvailles ou de celles des contributeurs du site, la liste des chansons dont la musique a été composée par Marcel Legay s’allonge. Elle comporte actuellement 860 titres, nous rapprochant doucement des 1000 chansons annoncées par Léon de Bercy et Guy Berthet. Répondant à plusieurs demandes de lecteurs du site, j’en ai profité pour rajouter, pour chaque chanson, un champ donnant l’état de la pièce dans ma collection : Grand-Format, Petit-Format, Livre, Revue, etc.
Pour accéder à la liste de chansons actualisée : Cliquez ici
• Découverte de nouvelles chansons et partitions Couté/Legay
Alain Renault, auteur du livre Gaston Couté – Discographie (chez Dualpha), et contributeur régulier du site, vient de dénicher plusieurs partitions manuscrites de poésies de Gaston Couté mises en musique par Marcel Legay. Ces partitions, prêtes à être imprimées n’ont en fait jamais été éditées. Dans une lettre non datée adressée à l’éditeur de musique Ondet (merci à Madame Charlène Gilbert, responsable du Musée Gaston Couté de Meung-sur-Loire, d’avoir bien voulu m’en envoyer une copie de cette pièce) Marcel Legay écrit : « Monsieur Couté vient de m’écrire me demandant mon désistement pour les 15 chansons que j’ai mises en musique il y aura tout à l’heure deux ans ». Et il propose à Ondet de le rencontrer pour en « causer ». Que s’est-il passé entre Couté et Legay ? Une énième brouille ?
Il existerait donc au moins 15 chansons Couté/Legay. Pour l’heure, avec Alain Renault, nous en avons répertorié 13 :
1 / Autre faiseur de miracles (L’) [Galiléen, tes miracles d’un jour]
2 / Casseuse de sabots (La)
3 / Champignons (les)
4 / Dragées (les)
5 / Et dire qu’on s’aime
6 / Fâcheux Madrigal (Le)
7 / Notre Dame des sillons — Cantique païen
8 / Renouveau — Et voici que je t’aime encore
9 / Soutane [ou Chacun doit aimer]
10 / Stances à la Châtelaine
11 / Sur le pressoir
12 / Va danser
13 / Vengeance
Seules les chansons 7 et 10 ont été éditées. Pour les chansons 1, 6 et 9, nous n’avons trouvé à ce jour aucune partition. Pour les huit restantes, nous disposons de la copie des partitions manuscrites non éditées.
Pour accéder à la liste de chansons actualisée : Cliquez ici
Janvier 2016
♦ [Rédigé le 6 janvier].
• Le Bilan de l’année du Centenaire Marcel Legay
Je souhaite tout d’abord à tous les amateurs de la Bonne Chanson et du site Marcel Legay une Bonne et Heureuse Année Nouvelle.
Je vous ai suffisamment bassiné depuis un an et demi avec le centenaire du Tonton Marcel pour ne pas me sentir obligé de vous dire un peu à quoi tout ça a bien pu servir. Et bien, ça aura permis de faire connaître le nom de Marcel Legay à près de 10000 personnes (site, émission radio), l’homme et son œuvre à environ 1200 personnes (4 conférences, 7 spectacles et concerts, 7 articles de journaux, 3 interventions dans les écoles, livre, exposition, inauguration de rue) et à ses chansons d’être interprétées 80 fois en public au cours de l’année 2015. Ce n’est pas si mal !
Pour le bilan complet et les premiers projets 2016 : Cliquez ici
Décembre 2015
♦ [Rédigé le 18 décembre].
• Un enchantement !
Entendre et voir, ces 450 pitchouns de CP et CE1 des écoles publiques du 18e, chanter tous ensemble, « en faisant les gestes » et avec conviction La Chanson du Roy et de la Reine :
La Reine a dit au Roi :
Je voudrais naviguer.
Sur un bateau de plomb,
Monté de chiens coiffés,
Avec des mâts de fer
et trois mille avirons.
ou bien encore, dans Le Marchand de Sable :
Madame, y dit comm’ ça,
Comm’ ça, madame, y dit,
Qu’il boirait bien un coup
D’eau claire ou de vin doux,
Ou d’ lacryma-christi.
c’est un enchantement !
Les « chiens coiffés avec des mâts de fer » ou « un coup d’ lacryma-christi » : rien ne leur a fait peur à ces enfants. Et les mélodies, parfois difficiles, non plus ! On a eu ainsi de superbes interprétations de la Complainte du Soldat de Plomb, du Valet de Carreau et de la Chanson de Printemps ainsi que de Buvons le lait et La Poupée qui ont des mélodies vraiment ravissantes.
Tout ça, dans la grande Salle des Fêtes de la Mairie du 18e, accompagné par leurs PVP (Professeurs de la Ville de Paris) : un ensemble composé de deux violons, un alto, un violoncelle, un clavier, un tambourin et une chef de chant. Un grand merci à toutes ces dames talentueuses et enthousiastes : Corinne Aisemberg, Françoise Albin, Claire Dagnicourt, Valérie Doze, Roseline Macario, Maud Rouchaléou et Laure Volpato qui ont permis ce moment de grâce. La musique de Marcel Legay (un peu arrangée par l’une d’elles) est vraiment sublime, et toutes les professeures, emballées, ont décidé d’inscrire certaines de ces chansons à leur répertoire.
Il est maintenant question d’en faire un disque avec un enregistrement studio. A suivre…
Merci à la Mairie du 18e et à la DASCO de la Mairie de Paris.
Merci à Dominique Boutel et l’association Musique Jeune Public sans qui cette initiative n’aurait pu aboutir et merci à Claire Dagnicourt pour la coordination de l’ensemble dans l’efficacité et la bonne humeur.
Et, par-dessus tout, un grand merci à vous tous, les enfants, d’avoir fait revivre ces jolies mélodies que le Tonton Marcel, dont je suis venu vous parler dans vos écoles, a composé il y a PLUS DE 100 ANS ! Vive TONTON MARCEL et Vive MYSTICO !
♦ [Rédigé le 17 décembre].
• Remerciements : Pierre Dérat, correcteur littéraire de son état est aussi un grand collectionneur. Il a profité de mon passage à Paris à l’occasion du concert Les Rondes du Valet de Carreaupour m’offrir, issu de sa collection, un superbe album des Ritournelles de Marcel Legay sur des poésies de Claude Moselle. L’album porte une dédicace de Marcel Legay à son grand ami thiernois Pierre Bourgade. Un grand merci pour ce présent inestimable.
♦ [Rédigé le 11 décembre].
• Petite piqûre de rappel : Un évènement exceptionnel !
Mercredi 16 décembre, 10h du matin, à la mairie du 18°
355 enfants, de 14 classes (CP et CE), de 7 écoles primaires du 18°
Chanteront les chansons des Rondes du Valet de Carreau de Marcel Legay
Pour plus d’infos : cliquez ici.
♦ [Rédigé le 4 décembre].
• Recherche désespérément : un enregistrement « perdu » de Et voilà pourquoi Madeleine par le chanteur Jovatti ! L’existence de cet enregistrement m’a été signalée par Samuel Marc, animateur actif du site Phonofolies & Phonographies . Il s’agit du 78t 25cm Pathé PA255, enregistré en 1934, avec la chanson Et voilà pourquoi Madeleine (Léon Durocher, Marcel Legay) sur une face et la chanson Les nuits sur l’autre face. L’exemplaire unique de la BNF est écoutable mais pas enregistrable ! D’après la notice de la BNF : « Jovatti, des Concerts-Parisiens, était un chanteur actif dans les années 1920 et 1930 » ! Si vous avez plus d’infos, n’hésitez pas à me les communiquer !
• Retrouvé : un enregistrement « perdu » de Va danser ! Alain Renault, auteur de l’ouvrage Gaston Couté — Discographie, chez Dualpha, vient de retrouver la version de Va danser chantée en 1934 par le ténor René Hérent ! Alain Renault notait dans son livre : « Le ténor René Hérent a fait principalement carrière à l’Opéra Comique. En 1934 il a enregistré chez Lumen une série de disques, notamment de « chansons régionales », dont celui incluant Va danser est absent des collections publiques consultées. » Ce manque est maintenant fort heureusement comblé. Je remercie chaleureusement Alain de me permettre de mettre cet enregistrement à disposition sur le site dédié à Marcel Legay. Vous le trouverez en bas de la liste des mp3 de l’onglet média/Marcel-en-mp3/Va danser.
Novembre 2015
♦ [Rédigé le 2 décembre].
• A signaler : une excellente critique d’ Alexandre Pavin , à propos du livre Le chansonnier Marcel Legay — Le son d’une belle âme, a été publiée sur le site « parutions.com, l’actualité du livre et du DVD ». Cà fait toujours plaisir ! Pour y accéder, cliquez ici .
• Dans les tuyaux pour 2016 ! Après ma rencontre avec l’auteur-compositeur-interprète montpelliérain Jacques Palliès, créateur-animateur de la compagnie L’Acte Chanson, une soirée Marcel Legay est d’ores et déjà programmée pour le mois d’avril chez Trinque Fougasse ô nord — le caveau , à Montpellier. Elle prendra la forme d’une conférence-chantée autour des chansons les plus représentatives de la diversité de création du chansonnier.
♦ [Rédigé le 3 novembre].
L’événement du mois de décembre :
• Mercredi 16 décembre : Le Grand Concert des enfants des écoles du 18°
Pour clôturer en beauté cette année centenaire de la mort de Marcel Legay, quelques 400 enfants des écoles publiques du 18° arrondissement de Paris nous invitent à un concert autour des charmantes chansons pour enfant des Rondes du Valet de Carreau, poésies de George Auriol mises en musique par Marcel Legay. Le concert est organisé par Dominique Boutel et Claire Dagnicourt.
Pour tout savoir sur cet événement exceptionnel cliquez ici.
♦ [Rédigé le 2 novembre].
Les événements du mois de novembre :
• Lundi 16 novembre : présentation du livre sur Marcel Legay
Le lundi 16 novembre, à 19h, à l’espace L’Harmattan, Paris, 5° : Présentation/Signature du livre Le Chansonnier Marcel Legay — Le son d’une belle âme. La présentation sera suivie d’un mini-concert Marcel Legay autour de quelques unes de ses chansons. Pour avoir toutes les informations sur cet événement cliquez ici.
• Mardi 17 novembre : conférence « Vieux Montmartre » sur Marcel Legay
Le mardi 17 novembre, à 19h, dans la salle Poulbot du Musée de Montmartre : deuxième édition de la Conférence sur le Chansonnier Marcel Legay. Pour avoir toutes les informations sur cet événement cliquez ici.
Octobre 2015
♦ [Rédigé le 13 octobre].
• Le livre sur Marcel Legay
Ca y est ! Le livre sur Marcel Legay vient de sortir !
Le chansonnier Marcel Legay − Le son d’une belle âme, Yves Bertrand, collection Cabaret (direction Christian Stalla), chez L’Harmattan, Paris.
Pour la présentation de l’« aplat » du livre et la table des matière : cliquez ici.
Pour le commander sur le site L’Harmattan : cliquez ici .
• La conférence de la Fête des Vendanges de Montmartre
Ce samedi 10 octobre, la petite salle Poulbot du musée de Montmartre (40 places) était comble pour la conférence « Marcel Legay, le chansonnier emblématique de l’âge d’or des Cabarets Artistiques ». Un grand merci à Laurent Bihl qui m’a si gentiment cédé un des créneaux de son cycle de conférences réputé. A l’issue de la conférence, et en complément de celle-ci, nous avons pu assister à un beau mini-concert dans le jardin Renoir qui jouxte la salle Poulbot. Le chœur Ado# (créé par Dominique Boutel), dirigé par Claire Dagnicourt et accompagné à l’accordéon par Frank Séguy a très joliment interprété deux chansons des Chansons Rouges de Maurice Boukay mises en musique par Marcel Legay. La première, La chanson de l’aiguille, est une manière d’hommage aux petites ouvrières de l’industrie textile qui décrit leurs conditions de travail difficiles : « Dieu, se peut-il que le pain vaille / Si cher, si cher ! / Et que cependant si peu vaille / Mon sang, ma chair ! ». La seconde, La femme libre, sur un air de carmagnole, est, avant l’heure, un véritable appel aux femmes pour qu’elles prennent elles-mêmes leur destin en main : « Ne comptez jamais (entre nous) / Jamais que sur vous même ! / Portez culotte sans façon, / Portez le bonnet rouge aussi ! ». A la façon de Barbari, mon ami !
Merci aux jeunes choristes, à Claire, à Frank et à Dominique pour ce beau concert.
Août 2015
♦ [Rédigé le 27 août].
Près de trois mois d’interruption sur l’onglet « Actualités » ? Qu’est-ce à dire ? Rien de nouveau sur le front Marcel Legay ? Si, si bien sûr : plusieurs documents reçus, plusieurs nouveaux contributeurs aussi. J’en reparlerai. Mais surtout, j’ai voulu me dédier à l’écriture de mon livre sur Marcel Legay. Voilà, c’est fait. Le livre est intitulé Le Chansonnier Marcel Legay — Le son d’un belle âme, un clin d’œil à la citation de Léon Durocher sur Marcel : « Cette voix,… c’est le son d’un belle âme ». Il devrait sortir à la rentrée chez l’Harmattan, dans la collection Cabaret dirigée par Christian Stalla.
Mai 2015
♦ [Rédigé le 2 mai]. Retour sur les journées des 19 et 20 avril.
Les deux événements parisiens couplés des 19 et 20 avril 2015 se sont merveilleusement bien déroulés.
• Le 19 avril : conférence-chantée « Marcel Legay, le compositeur aux mille chansons », à 16h, Hall de la Chanson.
Pour l’annonce de la conférence-chantée et la liste des chansons : cliquez ici.
L’assistance est essentiellement constituée d’une trentaine de membres de la famille des ayant-droits de Marcel Legay. Seul quelques fidèles des manifestations du Hall ont pu se joindre à nous, le courriel d’annonce de la conférence n’ayant été envoyé que l’avant-veille !
La conférence est centrée sur neuf chansons parmi les mille composées par Marcel Legay. Ces chansons ont été choisies de façon à illustrer la formidable capacité qu’avait Marcel Legay à s’imprégner de l’esprit du texte qu’il mettait en musique. Chaque chanson, après une brève présentation, fait l’objet d’une interprétation, soit en direct, soit par diffusion d’enregistrement mp3.
Cette dernière méthode est utilisée pour illustrer musicalement deux des chansons, à savoir : La Femme Libre de Maurice Boukay interprétée par Chantal Grimm et Les traîne-Misère de Jean-Baptiste Clément interprété par Denis Cacheux.
Les sept autres chansons sont interprétées sur scène par Olivier Hussenet accompagné au piano par Grégoire Letouvet, à savoir : La chanson de Fou d’André Barde — dans sa musique originale de Marcel Legay, dépouillée et inquiétante, très différente de celle arrangée, superbement d’ailleurs, par Pierre Larrieu pour Damia et qui sera reprise par la suite par Michèle Gallino et Violaine Schwartz — , Le Moulin Rouge et Tu t’en iras les pieds devant deux Chansons Rouges de Maurice Boukay, Le bleu des bleuets d’Edmond Haraucourt, Ecoute, ô mon cœur dont Marcel Legay a aussi écrit le texte, Sans rien dire de Claude Moselle et Va danser de Gaston Couté.
Par sa voix haute et claire mais riche en intonations envoûtantes, par sa diction impeccable, par la puissance d’une interprétation personnelle habitée, Olivier Hussenet a su capter complétement l’attention du public. Le challenge n’était pas forcément facile dans la mesure où ce public était essentiellement composé de personnes qui, à la veille du concert du Lapin Agile, avaient toutes dans l’oreille leurs propres références discographiques. En fin de spectacle, Serge Hureau, directeur du Hall de la Chanson, nous dit combien il a été heureux de pouvoir présenter cette conférence-chantée qui lui a aussi permis, à lui même, de mieux prendre conscience de la dimension chansonnière du Marcel Legay compositeur.
Un merveilleux spectacle.
• Le 20 avril : spectacle « Vive Marcel » au Lapin Agile.
L’ensemble de cette journée du 20 avril se déroule sous un radieux soleil d’avril et dans une atmosphère toute printanière.
Pour connaître le programme du spectacle : cliquez ici
La journée commence à 11 h par une répétition au Lapin Agile. Tous les chanteurs sont là, la plupart ont déjà bien préparé leurs prestations, les autres les peaufinent et se coordonnent avec Frank, le pianiste.
A 13 h, tout le monde se retrouve à La Bonne Franquette. Les patrons du lieu, Patrick et Luc Fracheboud, nous ont préparé un repas-buffet de qualité accompagné de quelques bonnes bouteilles. Tout le monde est heureux de se retrouver ou même, parfois, d’apprendre à se connaître tant la famille est dispersée et séparée par les circonstances de la vie.
Avant de se rendre au Lapin, plusieurs sous-groupes font un détour par le charmant petit cimetière Saint-Vincent pour visiter la tombe du Tonton Marcel.
16h30, tout le monde est réuni devant le Lapin. Comme on est nombreux – soixante-cinq exactement – le patron, Yves Mathieu, nous fait rentrer par petits groupes pour optimiser le remplissage de la petite salle de cabaret. Le spectacle commence, et là, c’est un enchantement ! Une parenthèse irréelle, hors du temps, dira l’une de mes nièces ! En fait, un simple moment de bonheur partagé : trois générations de la famille chantent, dans le mythique cabaret du Lapin Agile, une vingtaine de chansons de Marcel Legay ; et, à deux pas de là, derrière le mur du petit cimetière Saint-Vincent, il écoute, le tonton…
En supplément de programme, deux cerises sur le gâteau : nos amis artésiens Annie et Pierre Delannoy nous gratifient d’un délicieux duo sur le P’tit Quinquin et le patron des lieux, Yves Mathieu, nous interprète la superbe chanson Bonhomme de Gustave Nadaud. Tout le monde sort de là ravi. On a du mal à se quitter, et du coup, on s’octroie un petit apéro général final improvisé à la Bonne Franquette !
Quelques temps après je remercie tout le monde en ces termes : « Vous êtes venus des quatre coins de France et d’Europe, de l’autre bout de la planète pour répondre à mon appel et faire la fête au tonton Marcel. De 7 à 77 ans, membres de la famille, amis de toujours, amis d’aujourd’hui, vous êtes venus écouter ou chanter avec votre cœur, avec vos tripes, des rondes pour enfants, de délicates bluettes pour midinettes, de magnifiques chansons d’amour, d’horribles chansons cruelles, des terribles chansons sociales, des superbes chansons rouges porteuses du bel idéal socialiste originel. … Et, en organisant cette journée dédiée au tonton Marcel, mon calcul était un rien machiavélique me disant que de par leur force propre ces chansons resteraient dans votre mémoire. Et que les plus jeunes d’entre nous, même s’ils passeront vite à autre chose bien sûr, auront, insidieusement caché dans un coin de leur mémoire, un petit leitmotiv qui un jour ou l’autre, dans longtemps peut-être, leur reviendra à la lèvre et leur rappellera que, quand même, … ce tonton Marcel, … il composait de bien belles chansons ».
Avril 2015
♦ [Rédigé le 7 avril]. Ce mois-ci, deux événements importants :
• Le 19 avril : conférence-chantée « Marcel Legay, le compositeur aux mille chansons », à 16h, Hall de la Chanson.
Pour illustrer la conférence, Serge Hureau et Olivier Hussenet chanteront 6 chansons de Marcel Legay. La conférence est publique. Pour en savoir plus : cliquez ici.
• Le 20 avril : spectacle privé « Vive Marcel » au Lapin Agile.
Trois générations des membres de la famille héritière des droits de Marcel Legay chanteront quelques unes des plus belles chansons de Marcel Legay. Pour en savoir plus cliquez ici
Mars 2015
♦ [Rédigé le 26 mars]. De retour de Montmartre, un petit compte rendu du spectacle « A la découverte du chansonnier Marcel Legay » (21 mars).
• La sortie du magazine Paris-Montmartre est traditionnellement l’occasion d’une petite manifestation montmartroise. Pour ce numéro du printemps 2015, il s’agissait d’un déjeuner-spectacle au restaurant La Bonne Franquette, tenu par Patrick et Luc Fracheboud. Le spectacle associé « A la découverte du chansonnier Marcel Legay » s’est déroulé en deux temps. Avant le repas, le chanteur Hervé David, accompagné au piano par Benjamin Intrataglia, nous a donné une très belle version de Sans rien dire. A la fin du repas une bonne partie de la petite troupe des chanteurs-comédiens de Ruitz menée par Pierre Delannoy a donné un spectacle chanté, version raccourcie, pour la circonstance, du spectacle donné le samedi précédent dans la salle des fêtes de Ruitz (cf. le compte rendu ci-dessous). Bien qu’essentiellement montmartroises les quatre-vingt personnes qui constituaient l’assistance ont ainsi pu entendre, pour la première fois pour la plupart d’entre elles, les chansons que chantait Marcel Legay, il y a cent vingt ans, dans les cabarets du quartier, et notamment au Lapin Agile, à cent mètres de là, dans cette même rue des Saules.
♦ Ce 20 mars 2015 : Parution d’un article dans Paris-Montmartre : « Marcel Legay, Le chansonnier emblématique de l’âge d’or des cabarets artistiques ».
• Paris-Montmartre est un magazine trimestriel gratuit de 60 pages couleurs dont le tirage avoisine les 15000 exemplaires. Il a été créé par Midani M’Barki qui en est le directeur. Le magazine est disponible dans la plupart des commerces et établissements montmartrois. Le numéro du premier trimestre 2015 est un « Spécial Van Gogh » et vous pourrez trouver l’article sur Marcel Legay dans les pages 44 à 46. Si vous souhaitez « feuilleter numériquement » le magazine, veuillez cliquer ici.
♦ [Rédigé le 19 mars]. De retour de Ruitz, un petit compte rendu des Manifestations du Centenaire Marcel Legay (14 et 15 mars)
• Pour les enfants de l’école primaire de Ruitz, les festivités du Centenaire ont commencé dès le début du mois de mars. Pierre Delannoy, auteur-compositeur patoisant et organisateur des manifestations du Centenaire à Ruitz, leur a appris que le chansonnier Marcel Legay était né dans leur village, dans la maison de son grand-père maternel, Benjamin Duquesnoy, située en face de l’actuelle Mairie.
• Pour ce qui est de l’inauguration de la première « Rue Marcel Legay » de France, reprenons les mots du journaliste Christian Defrance dans l’Echo du Pas-de-Calais : « Samedi dernier — le 14 mars 2015 —, au cœur de la zone industrielle de Ruitz, commune où Legay vit le jour le 8 novembre 1851, le panneau a été dévoilé par le maire de la commune (Jean-Louis Adancourt), les députés Serge Janquin et Michel Lefait, le président du Conseil Général (Michel Dagbert) et Yves Bertrand, l’un des cinq héritiers encore vivants du chansonnier ».
• Le spectacle-chanté « T’en souviens-tu Nini ? », s’est déroulé le samedi 14 mars, de 16h30 à 18h30, dans la grande Salle des Fêtes de Ruitz, devant 150 personnes. Il était présenté par une troupe de chanteurs-comédiens réunis autour de Pierre Delannoy. Ce spectacle, très réussi, mettait en scène les derniers instants de Marcel Legay accompagné par sa collègue et amie Eugénie Buffet puis évoluait progressivement vers une soirée au « Cabaret de la Frite Révolutionnaire et de la Bière Démocratique », en référence au cabaret créé par le chansonnier Maxime Lisbonne, ex-communard de retour de son exil Néo-Calédonien. Le concert a débuté avec une chanson hautement emblématique, L’Heure du Rendez-vous, la toute première chanson éditée par Marcel Legay (1878), lui-même premier des chansonniers montmartrois, selon Léon de Bercy. Il n’existe, à ma connaissance, aucun enregistrement de cette chanson, et on assistait donc là à une véritable première. Et l’interprétation de Pierre Tanguy, toute en délicatesse, a permis de souligner la parfaite symbiose entre poésie et mélodie, toutes deux de Marcel Legay.
Au sein de cette troupe de chanteurs-comédiens se trouvaient trois chanteurs de métier qui chacun dans leur genre ont donné de belles et fortes versions de trois des chansons à caractère révolutionnaire de Marcel Legay : chanson sociale de J. B. Clément avec Jef Kino (Les Traîne-Misère) ou chansons « rouges » de Maurice Boukay avec Anne Cuvelier (Les Ventres) et Françoise Kucheida (La Femme Libre). La version du Tu t’en iras les pieds devant de Boukay par Jack Lempicki nous a laissé une impression plus mitigée. Puis, Jean-Claude Vanfleteren, Chancelier de la Société des Rosati, nous a livré une belle interprétation, empreinte de délicatesse, de deux des chansons tendres de Marcel Legay : Et voilà pourquoi Madeleine et Le Bleu des bleuets.
Mais pour les représentants de la famille de Marcel Legay qui assistaient au spectacle, petits neveux et petites nièces du chansonnier (Georgette et Guy Bertrand, Marie-Catherine Leblanc, Françoise et Yves Bertrand), le summum de l’émotion a été atteint lors des interprétations de deux des chansons de Marcel les plus souvent chantées dans la famille : Sans rien dire par Annie Delannoy et Va danser par Pierre Delannoy. Deux chansons superbes interprétées avec tout ce qu’il fallait de simplicité, de fragilité, d’émotion, … de beauté pure. Merci à tous deux pour ce grand moment. Et bien sûr, au final, un magnifique Ecoute, ô mon cœur — Chanson du Pays d’Artois, été entonné par la chorale et repris en chœur par l’assistance. Là aussi, grand moment d’émotion ! D’autres chansons de l’époque ont été chantées, et avec bonheur, au cours de ce spectacle, mais dans le cadre de ce site j’ai choisi de me limiter aux seules chansons de Marcel Legay.
• Dernière des manifestations de Ruitz, l’exposition « Le chansonnier montmartrois Marcel Legay — un enfant de Ruitz » s’est déroulée dans la très belle salle du conseil municipal gracieusement mise à disposition par Jean-Louis Adancourt, maire de la ville. Pour l’occasion, Françoise et moi avons trimballé par TGV trois lourdes valises pleines de documents et pièces issus du fonds familial. L’exposition a été limitée à une heure et demi le samedi après-midi, entre inauguration et spectacle, et à six heures le dimanche. Malgré la concurrence dominical des carnavals locaux, fortement ancrés dans la tradition artésienne, quelques soixante personnes ont visité l’exposition simples curieux ou amateurs chevronnés. Tous les retours que nous avons eus ont été extrêmement positifs, la plupart nous remerciant de leur avoir permis de mieux connaître ce chansonnier montmartrois né dans leur village, il y tout juste 164 ans.
♦ A Ruitz, du 13 au 15 mars 2015 : Manifestations du Centenaire Marcel Legay
La première grande manifestation du Centenaire de la disparition de Marcel Legay va se dérouler à Ruitz, ville natale du chansonnier, du 13 au 15 mars. Au programme :
– vendredi 13 mars, de 14 à 16h : animation scolaire
– samedi 14 mars, 14h30 : inauguration de la « Rue Marcel Legay »
– samedi 14 mars, 16h, Salle des Fêtes : spectacle chanté « T’en souviens-tu Nini ? », autour de chansons de Marcel Legay et de ses contemporains
– samedi 14 et dimanche 15 mars, Salle du Conseil de la Mairie : exposition « Le Chansonnier montmartrois Marcel Legay – Un enfant de Ruitz ».
♦ A Montmartre, le 21 mars 2015 : Spectacle « A la découverte du chansonnier Marcel Legay »
La sortie de chaque numéro du trimestriel Paris-Montmartre s’accompagne traditionnellement d’un déjeuner-spectacle. Celui qui est associé à la parution du numéro de mars 2013, Spécial « Van Gogh », se déroulera le 21 mars 2015, à 12h30, au restaurant « La Bonne Franquette ». Intitulé « A la découverte de Marcel Legay », il comprendra une dizaine de chansons du maître montmartrois chantées par l’équipe de chanteurs-comédiens du spectacle de Ruitz et le chanteur Hervé David.
Février 2015
♦ En toute première mondiale, il est enfin possible d’entendre dans sa version originale, avec la musique de Marcel Legay, la terrible Chanson de Fou. C’est l’une des chansons de l’admirable livre « Chansons cruelles — Chansons douces », poésies d’André Barde mises en musique par Marcel Legay, avec une très belle préface de Jean Richepin. Les trois interprétations existantes (Damia, Michèle Gallino, Violaine Schwartz & Hélène Labarrière) utilisent la musique (excellente au demeurant) de Pierre Larrieu l’arrangeur de Damia mais on ne dispose d’aucun enregistrement de la chanson utilisant la musique originale de Legay.
Cette interprétation inédite de La Chanson de Fou, version Marcel Legay, fait partie du spectacle « Le Dernier des Idiots » qui se tient au Hall de la Chanson : « avec Ulysse Barbry en « border-line » et Fabien Touchard en « musicothérapeute docteur miracle », créé dimanche 22 février 2015 au Hall de la Chanson, c’est PRODIGIEUX ! »
Dernières représentations : samedi 28 février 2015, 20h30 et dimanche 1° mars, 16h30.
Janvier 2015
♦ Conférence Marcel Legay au Musée Montmartre, mardi 10 février 2015, 19h, Salle Demarne
Pour voir l’annonce de la Conférence cliquez ici. Compte tenu du succès de cette première conférence, une autre est programmée pour le 10 novembre !
Novembre-Décembre 2014
♦ Journée du centenaire Marcel Legay au Lapin Agile
L’organisation de la Journée du Centenaire Marcel Legay au Lapin Agile du 20 avril se précise. Pour en savoir plus : cliquez ici.
♦ Création du C3ML : Comité du Centenaire du Chansonnier Marcel Legay
L’objectif de ce Comité est de conjuguer les initiatives et les actions de diverses institutions, associations ou personnalités impliquées de près ou de loin dans la diffusion des connaissances dans le domaine de la chanson française et des cabarets artistiques de la Belle Époque dans le but d’impulser un certain nombre de manifestations (cérémonies, conférences, émissions radio/TV, spectacles, expositions, etc.) autour de la vie et de l’œuvre de Marcel Legay à l’occasion du centenaire de sa disparition. Pour connaître la composition du C3ML, cliquez ici.
♦ Etat de la Fréquentation du site Marcel Legay
Depuis sa création (mai 2014), il y a 20 mois, le site Marcel Legay voit progresser régulièrement le nombre de ses visiteurs. Pour voir la copie d’écran de l’outil Google Analytics réalisée le 10 janvier 2014, cliquez ici. Le graphique donne l’évolution dans le temps du nombre de visiteurs par semaine. Le nombre de visiteurs total depuis le début du site est de 3350, chiffre que l’on peut raisonnablement ramener à la moitié lorsque l’on prend en compte les connexions « accidentelles » (lorsque l’on rentre par erreur sur un site et que l’on en ressort aussitôt), soit environ 1675 visiteurs réels. C’est pas si mal pour un site consacré à un artiste quasi oublié de la fin du XIX°. Il est intéressant de remarquer que le pic de fréquentation d’octobre 2014 — 218 visiteurs/semaine — correspond très certainement à la diffusion de l’émission « Chanson Boum » de France Culture consacrée à Marcel Legay (merci Hélène Hazéra). C’est avec grand plaisir que l’on constate que la surface sous la courbe augmente très sensiblement dans le temps, signe de l’activité grandissante du site. Les connections viennent de pratiquement tous les continents : seules les 10 premiers pays sont donnés dans le rapport de Google Analytics.
Octobre 2014
♦ Un scoop extraordinaire : Picasso a peint Marcel Legay !
Bon, enfin, pas tout à fait Marcel Legay, mais une partition musicale de Marcel Legay, collée sur une de ses toiles. Bon, enfin, pas tout à fait la partition, mais la dernière page de cette partition. Bon, enfin, pas tout à fait la dernière page, mais le coin inférieur gauche de cette dernière page. Mais trêve de plaisanterie, c’est tout de même extraordinaire de voir qu’un chercheur américain est allé repérer un petit bout de partition de Marcel Legay sur un tableau de Picasso exposé au Musée de San Antonio dans le Texas ! Et en plus, la partition est une mise en musique du Sonnet à Marie de Pierre de Ronsard ! Que du beau monde ! Vous pourrez lire cette histoire en allant sur la page « La vie de Marcel / Marcel, Pablo, Pierre et les autres » du site ou en cliquant sur ce lien.
♦ Un autre scoop extraordinaire : Marcel Legay a écrit la musique de « Dansons la capucine » !
Il s’agit de l’une des comptines qui ont bercé notre enfance. Legay a écrit cette musique sur un texte de Jean-Baptiste Clément, le poète communard auteur de plusieurs chansons révolutionnaires et de l’immortel Temps des Cerises ! Vrai ? Pas vrai ? C’est plus compliqué que ça. Pour vous faire votre idée, rendez-vous sur la page « La Vie de Marcel / Marcel, Jean-Baptiste et « La Capucine » » du site ou en cliquant sur ce lien.
♦ Nouvelles mises en ligne d’enregistrements anciens.
J’ai trouvé sur l’excellent site De La Belle Epoque Aux Années Folles (un grand merci à Gérard Frappé) trois enregistrements anciens des chansons suivantes : Les Cloches par Weber, La Chanson du semeur par Maréchal et Mes Moutons par Sayeta. Pour les écouter cliquer ici.
♦ Le Centenaire Marcel Legay en 2015.
Je viens de rajouter quelques onglets sous la page « centenaire » du site. Ces onglets seront mis à jour régulièrement pour prendre en compte l’évolution de la programmation des événements.
◊ L’onglet « Centenaire/Contexte » donne le contexte de l’organisation du centenaire : Cliquez ici.
◊ L’onglet « Centenaire/Programme » liste les événements programmés — ou en préparation — tout au long de l’année 2015 : Cliquez ici.
◊ L’onglet « Centenaire/Emission Radio » propose aux producteurs radio qui seraient intéressés le programme d’une émission type d’une heure consacrée à Marcel Legay : Cliquez ici. Ce programme-type a en partie guidé Hélène Hazéra dans sa programmation de l’émission Chansons Boum. Laquelle continue d’ailleurs à être écouté assez régulièrement en podcast. Et si j’en crois les commentaires que je reçois par courriel, l’émission est bien appréciée.
◊ L’onglet « Centenaire/Journée du 20 avril » donne le planning de la Journée du 20 avril : Cliquez ici. Il contient lui-même deux pages :
– Le programme du spectacle du Lapin Agile : Cliquez ici.
– La liste des participants : Cliquez ici.
Septembre 2014
♦ L’émission « Chanson Boum » d’ Hélène Hazéra consacrée à Marcel Legay a été diffusée sur France Culture le dimanche 28 septembre à 23h. Elle est maintenant ré-écoutable par « Podcast » sur le site de l’émission :
« Chanson Boum sur Marcel Legay »
A côté de la photo que j’ai fournie, on trouve un petit texte issu de la production de l’émission ainsi des liens vers le site Marcel Legay et vers l’onglet « L’auteur du site ». C’est « nickel ».
♦ Encore un effet extraordinaire de la diffusion de l’information sur la toile : je viens d’être contacté par un membre de la famille (petit-fils de Guy Berthet, lequel était lui-même le neveu de Marcel Legay) que je ne connaissais pas et qui me dit posséder des documents relatifs à Marcel Legay ainsi que la fameuse statuette en plâtre dont on il est question dans « Le mystère de la malle angevine ». Je l’en remercie et je vais tacher de le rencontrer sans tarder.
Août 2014
♦ 27 août : Prise de contact très positive avec Serge Hureau directeur du « Hall de la chanson » et son collaborateur Olivier Hussenet pour l’organisation éventuelle de diverses manifestations à l’occasion du centenaire de Marcel Legay. Parmi les pistes envisagées : conférence-chansons, spectacle pour enfants autour des « Rondes du valet de Carreau », création de chansons jamais encore enregistrées.
♦ 28 août : Enregistrement à la Maison de la Radio de l’émission « Chanson Boum » d’Hélène Hazéra consacrée à Marcel Legay. Elle sera diffusée le 28 septembre.
♦ Une toute récente − et superbe − interprétation de la chanson « Va danser » !
Va danser, Paule-Andrée Cassidy Paule-Andrée Cassidy, 2014.
• Un correspondant canadien, Oscar Eric Simard, m’a indiqué une version toute récente de la chanson « Va danser » (Gaston Couté, Marcel Legay) par la chanteuse québécoise « Paule-Andrée Cassidy » sur son dernier CD Libre échange. Je l’en remercie chaleureusement. Paule-Andrée Cassidy fait le choix d’une version très lente avec un accompagnement magnifiquement ciselé. Et le résultat est superbe ! Cette toute dernière interprétation montre une nouvelle fois, si besoin était, qu’une « grande chanson populaire » est une chanson que chacun peut s’approprier. Sur les 80 dernières années, on compte une vingtaine d’interprétations de « Va danser » , toutes différentes les unes des autres. Chaque interprète y apporte sa touche personnelle, sa vision, sa sensibilité, son univers : Piaf, Patachou, Monique Morelli, Jacques Douai, René-Louis Lafforgue, Marcel Amont, Yvonne Darle, Claude Réhaut, Sonia Malkine, Sylvie Berger, etc. … et maintenant Paule-Andrée Cassidy.
Je suis vraiment ravi de voir que, cent ans après sa mort, les chansons de Marcel Legay vivent encore et touchent le public.
Juillet 2014
♦ Le mystère de la malle angevine
• Une aventure plutôt rocambolesque [pour connaître l’histoire, cliquez sur le lien : « Le mystère de la malle angevine » ] m’a permis de faire l’acquisition d’une malle pleine de documents personnels ayant appartenu à Marcel Legay :
— 137 partitions Grand-Format (dont certaines illustrées par Steinlen, Ibels, Balluriau, Dola, etc.) ;
— 86 partitions Petit-Format ;
— La reproduction photographique d’un tableau de Charles Léandre sur lequel on voit Marcel Legay qui chante au cours d’un banquet ;
— Un portrait à la plume de Marcel Legay, original semble-t-il, signé Henri Melchior, Copenhague, 1909 ;
— Plusieurs portraits et caricatures de Marcel Legay, encore inédits à ce jour ;
— Une dizaine de cahiers collectant, sur la période allant de 1886 à 1920, les très nombreux articles de presse relatifs à Marcel Legay. Et il y en a des centaines !
— Un cahier complet consacré à la tournée de Marcel Legay au Danemark avec des dizaines d’articles en danois et en allemand !
— Un autre dédié à sa correspondance avec les nombreux artistes qu’il a engagés au cabaret « Les Noctambules » en tant que directeur artistique ;
— Un autre enfin, annoté par Legay lui-même, consacré au village de Fampoux (Pas-de-Calais), son école primaire et son maître d’école ;
— Plusieurs albums photos : Morannes, Le chien Mystico, etc.
— Plusieurs photos et textes dédicacés de Jean Richepin, François Coppée, Aristide Bruant, Théodore Botrel, Paul Delmet, Gustave Charpentier, Maurice Boukay, Steinlen, Willette, etc.
— Le texte original de la chanson « Va danser » écrit et signé par Gaston Couté ;
— Et encore plusieurs revues, programmes, documents manuscrits et papiers divers.
Un grand merci à M. Bertrand Calmet, brocanteur à Angers, avec qui j’ai fais affaire et dont j’ai pu apprécier à la fois le professionnalisme, la compétence et la gentillesse. Je vais maintenant m’atteler à scanner plusieurs de ces documents pour les rendre accessibles sur la toile. J’en ai pour plusieurs semaines…
♦ Création d’un nouvel onglet sous « Media/Marcel en MP3 » : Vieilles cires et cylindres
• Alain Renault, spécialiste de Gaston Couté et contributeur régulier du site Marcel Legay, m’a signalé l’existence d’un site — www.phonobase.org — sur lequel on trouve plusieurs enregistrements datant du vivant de Marcel Legay. Ce site propose 4 enregistrements de chansons de Marcel Legay, dont deux issus de cylindres. Ces enregistrements sont directement accessibles sur la page de l’index Vieilles cires et cylindres.
Juin 2014
♦ Incroyable ! Je croyais pourtant avoir écumé toute la toile à propos des enregistrements des chansons de Marcel Legay !
• Je viens de découvrir une très belle version de la chanson rouge Tu t’en iras les pieds devant (Maurice Boukay, Marcel Legay) chantée par une chanteuse libertaire, Simone Bartel : Tu t’en iras les pieds devant, Simone Bartel Paroles.
L’enregistrement est issu du 33t 30cm « Chansons du Sang Passé — sur les turpitudes et les usages des monarchies, des empires et des républiques », chantées par Simone Bartel, textes dits par Michel Boukay, 1970, Adès 33 VS 598. Je vous invite d’ailleurs à visiter le site de Simone Bartel.
Mai 2014
♦ Préparation du Centenaire Marcel Legay à Ruitz (sa ville natale), 2015 : des avancées importantes !
• Pierre Delannoy (je l’en remercie chaleureusement) s’est beaucoup démené pour faire avancer les choses :
– Accord de M. Jean-Louis Adancourt, Maire de Ruitz, pour donner le nom de Marcel Legay à une rue de sa ville
– Accord, également, pour l’organisation, à Ruitz, d’une manifestation à l’occasion du centenaire de la mort de Marcel Legay. Date prévue : a priori le weekend du 15 mars 2015, avec organisation d’une animation dans l’école (un conte, des chants, etc.) et d’un spectacle de théâtre et chansons. L’idée d’une exposition consacrée à Marcel Legay est aussi prospectée.
Ça bouge à Ruitz pour le centenaire de la mort de Marcel Legay, enfant du pays ! Merci Monsieur le Maire.
♦ Préparation du Centenaire Marcel Legay à Montmartre, 2015 : ça se construit !
• Une certitude, la soirée « Centenaire de Marcel Legay au Lapin Agile » du lundi 20 avril 2015. Il s’agit d’une soirée privée, réservée à la famille et aux amis de Marcel, avec les quelques chanteurs et musiciens professionnels qui auront eu la gentillesse accepter notre invitation. Frank Séguy, compositeur et musicien montmartrois (clarinette, piano, accordéon) a d’ores et déjà accepté d’accompagner les chanteurs amateurs de la famille. Hervé David, chanteur spécialisé dans la chanson française d’hier s’est proposé pour une interprétation de Sans rien dire. On les en remercie.
• Avec Franck Séguy, on s’active auprès de la mairie du 18° et des associations montmartroises pour impulser l’organisation de manifestations pour le centenaire de la mort de Marcel Legay. Parmi les idées en l’air : cérémonie officielle au cimetière Saint-Vincent, pose d’une plaque commémorative, concert autour des chansons de Marcel Legay, exposition Marcel Legay au Musée de Montmartre, etc.
Avril 2014
♦ Séjour de recherche à Paris (7 – 12 avril)
• Mardi 8 avril : journée de recherche au Musée Montmartre. Jean-Michel Bück m’a préparé un lot de documents originaux particulièrement intéressants. Encore merci à lui.
• Mercredi 9 avril : dans les locaux de la Sacem, rencontre avec Jean-Charles Killian de la Direction des Sociétaires de la Sacem. Celui-ci m’a préparé un dossier complet comportant quelques papiers administratifs et lettres manuscrites, mais surtout, cerise sur le gâteau : le « Catalogue Marcel Legay ». Pour moi : le Graal… En tant que mandataire des ayants droit, je suis autorisé à le photocopier intégralement ! Dans les semaines qui ont suivi j’ai complété la liste des chansons de Marcel Legay maintenant forte de 825 titres ! Un grand merci à Jean-Charles Killian.
• Jeudi 10 et vendredi 11 avril : reproduction d’une vingtaine de partitions à la BNF Richelieu.
Février 2014
♦ Séjour de recherche à Paris (24 février – 1er mars)
• Lundi 24 février : rencontre avec Agnès Bidart (collectionneuse de partitions) qui me permet d’acquérir plusieurs petits-formats de chansons dont certains sont des exemplaires rares (illustrations de Steinlen ou Ibels). Son site de vente est bien fait : http://www.letempsdeschansons.fr.
• Mardi 25 février : rencontre de Jean-Michel Bück, dans les locaux du Vieux Montmartre (situés dans le Musée de Montmartre même). Excellent accueil et aide efficace à la recherche. Je consacre l’essentiel de ma journée à prospecter la collection du « Gil Blas Illustré » dans laquelle on trouve 28 chansons de Marcel Legay.
• Jeudi 27 et vendredi 28 février, je « découvre » la richesse du Département Musique de la Bibliothèque Nationale de France (Annexe Richelieu) : près de 180 partitions de Marcel Legay. Je peux en emprunter jusqu’à de dix par demi-journée et je suis autorisé à les prendre en photos.
• Jeudi soir, je rencontre Yves Mathieu, patron du Lapin Agile, dans son cabaret. Je lui explique mon projet d’une soirée « Centenaire de Marcel Legay au Lapin Agile ». Il est d’accord sur le principe. Quelques jours plus tard nous fixerons la date : ce sera pour le 20 avril 2015.
Janvier 2014
♦ Reconfiguration du site et nouvelles pages
• 16 janvier : après trois mois de latence du site pour cause de périple « antipodique » voilà quelques nouveautés :
– Pour rendre le site plus lisible, j’ai pris le parti de limiter les choix du menu principal et d’étoffer la hiérarchisation en sous-menus.
– J’ai créé au niveau haut du menu une page Plan du site & Recherche pour permettre une vue d’ensemble de toutes les pages et l’accès au moteur de recherche
– j’ai également créé de nouvelles pages donnant des informations sur la vie et l’oeuvre de Marcel Legay : Biographie, Livres et publications de Marcel, Cabarets, Florilège des citations, Liste des chansons de Marcel.
♦ De nouvelles contributions
Courant décembre 2013, j’ai contacté la Société d’Histoire et d’Archéologie Le Vieux Montmartre pour l’informer de l’existence du site marcel-legay.com. Jean-Michel Bück m’a aussitôt répondu et gentiment communiqué, et je l’en remercie chaleureusement, plusieurs documents relatifs à Marcel Legay : scans de revues (4-z’Arts, Je sais tout), caricatures de Legay, programmes de cabaret. Ces documents, la plupart nouveaux pour moi, m’ont permis de compléter mes données pour l’ouverture de nouvelles pages sur le site (cf. plus haut). Alain Renault, de son côté, m’a indiqué un filon juteux pour trouver sur Gallica, le site de recherche numérique de la BNF, plusieurs chansons de Marcel Legay qui m’étaient jusque là inconnues, et notamment celles issues de la revue intitulée « Ma revue ».
Octobre 2013
♦ Les nouveautés sur le site
• 19 octobre : Le site va être un peu en sommeil pendant deux mois pour cause de voyage.
• 17 octobre : Extraordinaire ! Encore un enregistrement inconnu (pour moi) de Va danser ! (cf. page Va danser). Il s’agit cette fois de la chanteuse franco-américaine Sonia Malkine qui a enregistré cette chanson dans un CD autoproduit 15 French Love Songs, en 1993. J’ai repéré cet enregistrement grâce au livre « Gaston Couté — Discographie » d’Alain Renault. Gilles Malkine, fils de Sonia, m’a très gentiment fourni une copie de cet enregistrement rare. Je l’en remercie chaleureusement. La jolie voix de Sonia Malkine accompagnée de la seule guitare de Gilles Maskine, nous donne là une interprétation dépouillée, toute en retenue, empreinte même d’une certaine fragilité qui sied à merveille à la poésie de Gaston Couté et à la musique de Marcel legay.
• 10 octobre : Alain Renault (auteur de l’ouvrage « Gaston Couté — Discographie ») nous permet de compléter la discographie de Marcel Legay avec deux enregistrements historiques de Va danser, reproduits à partir de disques 78t de sa collection personnelle. Je l’en remercie chaleureusement. Vous trouverez ces enregistrements de René Ruquet (1934) et de Louis Lynel (1942) sur la page Va danser.
• 7 octobre : Toujours grâce à Hervé David, vous pourrez trouver maintenant sur la pageEt voilà pourquoi Madeleine, la version lyrique historique de cette chanson enregistrée, en 1933, par Réné Hérent, Ténor de l’Opéra Comique.
• 1° octobre : Avec Hervé David qui a su trouver les documents adéquats nous avons pu reconstituer une bonne partie de l’ Arbre généalogique de Marcel Legay.
Septembre 2013
♦ Les nouveautés sur le site
• Fin septembre : suite à plusieurs remarques constructives sur la lourdeur de chargement des images, j’ai modifié la présentation du volet « iconographie » en rendant les illustrations plus facilement accessibles.
• 22 septembre : suite à la diffusion du 21, je reçois plusieurs courriels montrant que le site reçoit accueil très favorable de la part de la communauté. Dans la foulée, Hervé David, chanteur et créateur d’un site de référence sur Montmartre m’envoie de nombreux documents issus de son fonds personnel dont plusieurs sont nouveaux pour moi. Je l’en remercie chaleureusement. Un bon nombre de ces documents seront inclus sur le site au fur et à mesure de son développement. Mais déjà, sans attendre, je ne peux résister au plaisir de vous faire entendre un document que je cherchais depuis longtemps : la version de Sans rien dire par Louis Lynel en 1929 ! Sans rien dire, Louis Lynel
• 21 septembre : j’envoie un courriel annonçant la création du site marcel-legay.com à une liste de diffusion comprenant l’ensemble des personnes et associations qui m’ont aidé directement ou indirectement, volontairement ou sans le savoir, à construire ce site.
• Plusieurs onglets ont été rajoutés cet été : Périple Legay, L’énigme de « la chanson de fou », L’auteur du site et celui sur lequel vous venez de cliquer : Actualités.
• J’ai remodelé et homogénéisé les pages des sous-menus de l’onglet Marcel en MP3 afin de les rendre plus lisibles. Je pense avoir maintenant regroupé là la grande majorité des enregistrements discographiques des chansons de Marcel Legay. Il me reste encore à programmer quelques liens vers des pochettes de disques.
♦ Référencement du site.
Le site marcel-legay.com est maintenant assez bien référencé sur la toile. Lorsque l’on tape la requête Marcel Legay sur les moteurs de recherche les plus courants (Google, Yahoo, Lycos, VideoSearch, etc.), le site apparaît toujours en première page, bien souvent dans les trois premiers, voire même en première place.
♦ L’énigme de la « chanson de Fou ».
Existe-t-il deux chansons différentes de Damia qui portent ce même titre ?
Quels sont les véritables auteurs/compositeurs de la (des) chanson(s) ?
Aidez-nous à résoudre cette énigme. Cliquez ici.
Août 2013
♦ Je découvre, un peu tard il est vrai, qu’il existe une version de la « Chanson de Fou » enregistrée par Damia. La chanson correspond tout à fait au monde noir du répertoire de la chanteuse. L’interprétation est excellente, dramatique à souhait (et là, franchement, il y a de quoi !), l’accompagnement de cordes est superbe. Chanson de fou, Damia
♦ Les nouveautés sur le site
• De nouveaux fichiers « paroles » ont été rajoutés directement à côté des mini-lecteurs de chansons afin de suivre le texte tout en l’écoutant. Pour certaines enregistrements, c’est vraiment bien utile…
• J’ai commencé à aussi rajouter des illustrations représentant les pochettes des disques d’où sont tirés les enregistrements que vous entendez. C’est une opération un peu longue qui sera étalée dans le temps.
Juillet 2013
♦ Les nouveautés sur le site
• Yves et Françoise ont fait un petit tour de France pour collecter un certain nombre de documents inédits sur Marcel. Cliquez ici.